Premier rôle

Réalisation

Scénario

Musique originale

Second rôle

Riad Sattouf

La sélection LaCinétek de Joachim Lafosse

Dialogues

Joachim Lafosse

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<div>"Ce film m'a fait rire aux larmes. Il appartient à la veine des films que j'appellerais "films de grands adolescents attardés", comme on dit "films d'amour" ou "films de guerre" et dont le chef d'oeuvre classique du genre est, pour moi, les Vittelloni de Fellini. Dans cette lignée, Les Apprentis réussit à faire vivre, dans un contexte parisien contemporain, deux personnages aussi drôles qu'attachants."&#13;
<a href="https://www.lacid.org/fr/films-et-cineastes/films/les-apprentis">Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.</a>&#13;
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.&#13;
</div>

Un mot de l'ACID - Judith Cahen: Les Apprentis

Pierre Salvadori

Philippe Harel

Gilles Henry

Directeur de la photo

Laurent Poirier

François Emmanuelli

Décors

Valérie Pozzo di Borgo

Costumes

Hélène Viard

Montage

Philippe Eidel

Gérard Louvin

Producteur

Philippe Martin

François Cluzet

Guillaume Depardieu

Philippe Duclos

Hélène Roussel

Bernard Yerlès

Zinédine Soualem

Marie-Claude Mestral

Philippe Girard

Elisabeth Kaza

Claire Laroche

Jean-Pol Brissart

Judith Henry

Marie Trintignant

Blandine Pélissier

Sophie Mounicot

Serge Riaboukine

Antoine est un écrivain raté et dépressif. Fred ne fait pas grand-chose de sa vie et semble s'en contenter. Tous deux partagent un appartement et vivent de petites combines foireuses. Et si l'amitié était plus fort que tous ? Avec Guillaume Depardieu (César du Meilleur Espoir Masculin) et François Cluzet, grandiose tandem, "vous prendrez bien un Pépito ?" Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.

TRAVAIL

ARGENT

Les Apprentis

À la veille de la Première Guerre mondiale, Tamino, en quête d'amour, de paix et de lumière, s'engage dans un dangereux périple. En compagnie de ses hommes paralysés par l'angoisse, il attend l'ordre de partir au combat. Au cours du chaos qui s'ensuit, Tamino se retrouve projeté dans un univers crépusculaire, entre rêve et cauchemar...

La Flûte enchantée

Les animaux considérés comme laids ou effrayants échappent aux campagnes de préservation. Pourtant, leur apparence disgracieuse éclipse un rôle primordial dans l’écosystème. En deux épisodes, une découverte de ces laissés-pour-compte.Inconnus aux multiples vertus Forêts, montagnes, lacs et rivières : de la France au Pérou en passant par le Viêtnam, ce documentaire s’intéresse aux mystères d’espèces – dont des insectes –, négligées par le public et parfois par la science. Au travers de formidables images et du regard d’irréductibles chercheurs qui les étudient, le film&nbsp;part à la rencontre d’animaux inconnus aux étonnantes vertus, utiles aux écosystèmes et aujourd’hui menacés de disparition.&nbsp; &nbsp;

La beauté cachée des laids

O&ugrave; l&rsquo;on d&eacute;voile les fantasmes sexuels, ces mises en sc&egrave;ne imaginaires qui hantent chacun de nous, par le biais de l&rsquo;art et des artistes. &Agrave; Paris et &agrave; Barcelone, Jean-Marc Barr et Sergi Lopez racontent leurs fantasmes, mais &eacute;voquent aussi les films qu&#39;ils ont tourn&eacute;s et qui ont fait d&#39;eux des objets de fantasme&nbsp;: Chroniques sexuelles d&rsquo;une famille d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, r&eacute;alis&eacute; par Jean-Marc Barr, ou Une liaison pornographique, dans lequel Sergi Lopez tient le premier r&ocirc;le. Roy Stuart, le ma&icirc;tre am&eacute;ricain de l&rsquo;imagerie &eacute;rotique, ouvre les portes du Studio A, o&ugrave; il a film&eacute; et photographi&eacute; pendant trente ans d&rsquo;insolentes beaut&eacute;s qui assouvissent leurs fantasmes dans l&rsquo;extase. La dessinatrice de BD Nine Antico nous fait revivre en flash-back les destins crois&eacute;s de la star porno Linda Lovelace, de la pin-up Bettie Page et du cr&eacute;ateur de Playboy Hugh Hefner, h&eacute;ros de son album Coney Island baby (2010). La cr&eacute;atrice japonaise Atsuko Kudo, qui habille Rihanna, Beyonc&eacute; et Lady Gaga, et dont les d&eacute;fil&eacute;s de mode, chics et &eacute;rotiques, font frissonner Londres et New York, nous prom&egrave;ne dans l&rsquo;univers du latex. Le r&eacute;alisateur Jean-Jacques Annaud nous r&eacute;v&egrave;le les coulisses des sc&egrave;nes &eacute;rotiques du Nom de la rose et de L&rsquo;amant. L&rsquo;Allemande Petra Joy, pionni&egrave;re du porno f&eacute;ministe, nous explique comment elle r&eacute;invente le cin&eacute;ma class&eacute; X &agrave; travers le fantasme. La romanci&egrave;re am&eacute;ricaine Sylvia Day d&eacute;crit avec humour les sc&egrave;nes les plus crues de sa trilogie Crossfire, traduite dans trente-neuf pays&hellip; Des images et des t&eacute;moignages rares sur l&rsquo;imaginaire sexuel.

Fantasmes !

Inspiré de la démarche du photographe californien Tomas van Houtryve, ce film est une quête au présent du passé oublié de l’Ouest américain. Une traversée de la Californie au Nouveau-Mexique, à la rencontre de celles et de ceux qui défient les mythes fondateurs du Far West et de l’Amérique toute entière.&nbsp;Ils sont indigènes, noirs, hispaniques, métisses. Ils vivent de l’autre côté de la frontière mexicaine - pas celle d’aujourd’hui, que le Président Trump rêve d’emmurer et de fermer, mais celle d’avant. Celle d’avant 1848 et le traité de Guadalupe-Hidalgo qui avait soldé la guerre américano-mexicaine en cédant aux États-Unis ce qu’on appelait jusqu’alors le Mexique du Nord : les actuels États de Californie, Nevada, Utah, Arizona, Nouveau-Mexique, Texas, Oklahoma, Kansas, ainsi qu’une partie du Colorado et du Wyoming.&nbsp;Ils sont les héritiers d’une longue histoire qui a été effacée par un mythe – le mythe d’un Far West sauvage et vierge, conquis et civilisé par des pionniers blancs et anglo-saxons. Un mythe infiniment répété, écrit, photographié, filmé, transmis, enseigné. Un mythe qui a fait des habitants historiques de ces contrées des étrangers de l’intérieur, et qui légitime, aujourd’hui plus que jamais, le repli identitaire et la xénophobie la plus brutale. Le film cherche les traces du passé oublié dans les paysages saisissants de cette « frontière » et dans les traits de ces visages rescapés de l’oubli. C’est une quête d’une vérité historique, contre les outrances du patriotisme dévoyé et du populisme, contre l’amnésie.

Far West, l'histoire oubliée

Quelques 300 allemands convertis au juda&iuml;sme vivraient aujourd&rsquo;hui en Isra&euml;l&hellip; Parmi eux, Yoham&nbsp;: il a &eacute;pous&eacute; une femme juive dont une partie de la famille a &eacute;t&eacute; d&eacute;cim&eacute;e la Shoah. Ensemble, ils ont eu quatre filles. Pourtant, le p&egrave;re de Yoham, qui vit encore en Allemagne, n&rsquo;a rien reni&eacute; de ses convictions nazies. Gunther, lui, a &eacute;prouv&eacute; le besoin de venir en Isra&euml;l imm&eacute;diatement apr&egrave;s la guerre pour aider le peuple juif. Avec son &eacute;pouse allemande, ils n&rsquo;ont pas souhait&eacute; devenir juifs, mais leurs cinq enfants, tous isra&eacute;liens, se sont convertis au Juda&iuml;sme...

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M&ecirc;me la troisi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration se sent concern&eacute;e&hellip; Chaque ann&eacute;e, des jeunes allemands de vingt ans viennent en Isra&euml;l faire du b&eacute;n&eacute;volat aupr&egrave;s de victimes de la Shoah en fin de vie.Tous ces allemands ne sont pas descendants de nazis, mais leur d&eacute;marche pose question&nbsp;: qu&rsquo;est-ce qui peut les pousse &agrave; se rapprocher du peuple juif&nbsp;? Un sentiment de culpabilit&eacute;&nbsp;? De responsabilit&eacute;&nbsp;? Le besoin de r&eacute;parer ?En suivant le processus de conversion de Matthias Goering et au travers de rencontres avec ces allemands &eacute;tablis en Isra&euml;l, avec des rabbins et des intellectuels, le film tente de r&eacute;pondre a ces interrogations&hellip;

Descendants de nazis, l'héritage infernal

San Clemente, un h&ocirc;pital psychiatrique situ&eacute; dans une &icirc;le au large de Venise. Les malades y m&egrave;nent une vie libre. Ils participent m&ecirc;me au carnaval. Raymond Depardon effectue plusieurs reportages photos. En 1980, il y retourne avec Sophie Ristelhueber et du mat&eacute;riel de tournage. L&#39;h&ocirc;pital est menac&eacute; de fermeture... Ce film est une immersion bouleversante et inoubliable dans l&#39;univers psychiatrique.

San Clemente

Prisons surpeupl&eacute;es, omni-surveillance, r&eacute;cidives pour perspective&nbsp;: les d&eacute;tenus n&rsquo;ont souvent pas les moyens de se pr&eacute;parer &agrave; leur r&eacute;insertion dans le monde libre. 

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Pourtant, en Finlande, en Allemagne et en Suisse, pr&egrave;s d&rsquo;un quart d&rsquo;entre eux finissent leur peine en milieu semi-ouvert. Un syst&egrave;me qui repose sur la confiance et sur le travail du d&eacute;tenu, lequel lui permet de se reconstruire, parfois loin de l&rsquo;&eacute;tablissement p&eacute;nitentiaire. Pour un co&ucirc;t de fonctionnement trois fois inf&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;incarc&eacute;ration classique, ces solutions ont fait la preuve de leur efficacit&eacute;, tout &agrave; la fois sociale et &eacute;conomique. Un message pour la France, tr&egrave;s en retard sur la question en Europe, m&ecirc;me si la r&eacute;forme port&eacute;e par Christiane Taubira entend innover avec la &quot;contrainte p&eacute;nale&quot; visant &agrave; cr&eacute;er une nouvelle peine en milieu ouvert.

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Sas vers le monde libre 

Bernard Nicolas a enqu&ecirc;t&eacute; dans quatre pays sur les exp&eacute;riences men&eacute;es dans ce sens, donnant la parole aux professionnels du monde carc&eacute;ral, et surtout aux d&eacute;tenus qui t&eacute;moignent, &agrave; visage d&eacute;couvert, de leurs difficult&eacute;s, de leurs espoirs et des avantages d&rsquo;un tel accompagnement. En France, pourtant, malgr&eacute; quelques timides tentatives, &quot;punir&quot; et &quot;r&eacute;ins&eacute;rer&quot; semblent encore difficilement conciliables&nbsp;: &quot;au fond de l&rsquo;inconscient collectif, il y a cette notion que les d&eacute;tenus doivent payer par la souffrance&quot;, remarque justement Robert Badinter, qui, garde des Sceaux, avait &eacute;chou&eacute; &agrave; faire adopter un syst&egrave;me de prisons ouvertes. Exemples &agrave; l&rsquo;appui, ce film fait la d&eacute;monstration imparable que non seulement cette voie est possible et judicieuse, mais qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un enjeu majeur pour les d&eacute;mocraties modernes.

Prisons ouvertes : un pas vers la réinsertion ?

Code(s) Polar

Au cours de la guerre de Syrie, tous les groupes arm&eacute;s ont recrut&eacute; massivement des enfants-soldats, enr&ocirc;l&eacute;s de gr&eacute; ou de force. Mais pour l&#39;organisation de l&#39;&Eacute;tat islamique, il s&#39;agit d&#39;une politique planifi&eacute;e et mise en &oelig;uvre &agrave; grande &eacute;chelle dans les territoires conquis. D&egrave;s 4 ans, et jusqu&#39;&agrave; 16 ans, ceux que ses membres appellent ashbal ou &quot;lionceaux du califat&quot; s&#39;entra&icirc;nent dans des camps sp&eacute;ciaux o&ugrave;, soumis &agrave; une propagande intense et confront&eacute;s &agrave; des ex&eacute;cutions, ils apprennent le maniement des armes avant de partir au combat. Thomas Dandois et Francois-Xavier Tregan (Daech, paroles de d&eacute;serteurs) ont retrouv&eacute; en Turquie et en Gr&egrave;ce certains de ces enfants perdus, livr&eacute;s &agrave; eux-m&ecirc;mes apr&egrave;s s&#39;&ecirc;tre enfuis. En &eacute;cho &agrave; leur d&eacute;sarroi, des adultes (un combattant de l&#39;Arm&eacute;e syrienne libre, un d&eacute;serteur de Daech, deux enseignants, dont l&#39;un a &eacute;t&eacute; enr&ocirc;l&eacute; par le groupe terroriste, un jeune r&eacute;fugi&eacute; impuissant devant l&#39;endoctrinement de ses deux petits fr&egrave;res) racontent comment une g&eacute;n&eacute;ration d&#39;enfants endoctrin&eacute;s baigne nuit et jour, depuis quatre ans, dans le culte de l&#39;ultraviolence et la haine du &quot;m&eacute;cr&eacute;ant&quot;. Presque personne ne t&eacute;moigne &agrave; visage d&eacute;couvert.

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&Agrave; Ath&egrave;nes, Kasswara, 16 ans, hant&eacute; par deux ann&eacute;es pass&eacute;es en tant qu&#39;&quot;agent secret&quot; volontaire, &agrave; d&eacute;noncer, voire &agrave; &eacute;gorger les &quot;ennemis&quot; de l&#39;organisation, semble seul face &agrave; ses remords et &agrave; son traumatisme. Ayant d&eacute;sert&eacute; apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; viol&eacute; par un &eacute;mir de Daech qu&#39;il n&#39;a pas os&eacute; d&eacute;noncer, il se souvient&nbsp;: &quot;Je n&#39;avais de piti&eacute; pour personne. Le c&oelig;ur est mort, il est devenu noir, comme on dit.&quot; &Agrave; Sanliufra, en Turquie, Moussa et Youssef, deux fr&egrave;res de 12 et 9 ans, dessinent plus qu&#39;ils ne d&eacute;crivent ce qu&#39;ils ont v&eacute;cu. Quant &agrave; Mohammed, 15 ans, choisi comme &quot;chanteur&quot; pour la beaut&eacute; de sa voix, il semble regretter de n&#39;avoir pu combattre. Des r&eacute;cits exceptionnels, qui l&egrave;vent le voile sur la fabrique de petits tueurs mise sur pied par Daech. Que deviendront-ils ?

Ashbal - les lionceaux du califat

Comment la nouvelle route de la soie risque de bouleverser les relations entre la Chine, l&#39;Asie centrale, la Russie et l&#39;Europe. Un road movie g&eacute;opolitique captivant.

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Relier l&#39;ouest de la Chine &agrave; l&#39;Europe gr&acirc;ce &agrave; un axe routier et ferroviaire long de 10 000 kilom&egrave;tres, telle est l&#39;ambition du projet de d&eacute;veloppement &eacute;conomique et social lanc&eacute; par le pr&eacute;sident chinois Xi Jinping en 2013. &Agrave; l&#39;heure o&ugrave; les tensions militaires s&#39;accumulent en mer de Chine, o&ugrave; les menaces nord-cor&eacute;ennes entra&icirc;nent l&#39;envoi d&#39;une armada am&eacute;ricaine en mer du Japon, il devient urgent pour P&eacute;kin d&#39;ouvrir des voies alternatives. L&#39;Empire du Milieu regarde donc avec insistance vers l&#39;Asie centrale et ses abondantes ressources p&eacute;troli&egrave;res mais aussi vers l&#39;Europe, son principal partenaire &eacute;conomique. Des villes comme Chongquing ou Lanzhou, jusqu&#39;alors oubli&eacute;es des r&eacute;formes, profitent des nouvelles infrastructures pour se d&eacute;velopper, tout comme certaines localit&eacute;s du Kazakhstan. Mais cette volont&eacute; de d&eacute;ploiement jusqu&#39;au bord de l&#39;Oural, aux portes de la Russie, pourrait perturber l&#39;alliance strat&eacute;gique entre Xi Jinping et Poutine. Face &agrave; cette influence grandissante, rien ne garantit que le grand fr&egrave;re d&#39;hier t&eacute;moigne d&#39;une &eacute;ternelle bienveillance&hellip;

 
Nouvel &eacute;lan 
&Eacute;tay&eacute; d&#39;analyses de politologues, ce documentaire &eacute;clairant nous emm&egrave;ne le long de la nouvelle route de la soie encore en chantier. Si le film relaie le discours plein d&#39;esp&eacute;rance des Chinois, enthousiasm&eacute;s par la perspective d&#39;explorer ce vaste territoire en TGV, il montre &eacute;galement les r&eacute;actions n&eacute;gatives de certains habitants des steppes du Kazakhstan qui redoutent cet expansionnisme sur leurs terres.

Chine, à la conquête de l'Ouest

En août 1939, à l'appel de trois chercheurs de l'université d'Harvard, de nombreux exilés allemands racontent leur expérience des effets du national socialisme en Allemagne. A partir de ces 10 000 pages de textes personnels se dessine une histoire inédite des premières années de l'Allemagne nazie. Où l'on voit dans le détail, comment une société démocratique avancée devient un État totalitaire. Épisode 1 : La conquête du pouvoirÉpisode 2 : La mise au pas

Ma vie dans l'Allemagne d'Hitler

Aux &Eacute;tats-Unis, la situation de la peine de mort est loin d&#39;&ecirc;tre homog&egrave;ne. Depuis la cr&eacute;ation des colonies anglaises, la peine de mort est un &eacute;l&eacute;ment fort du paysage judiciaire am&eacute;ricain. Or, la situation est loin d&#39;&ecirc;tre homog&egrave;ne&nbsp;: 15 &eacute;tats f&eacute;d&eacute;raux sur 50 ont choisi l&#39;abolition. Quel bilan peut-on dresser aujourd&#39;hui&nbsp;? Le Dessous des Cartes tente d&#39;y apporter des r&eacute;ponses.

Le Dessous des cartes - Pour l'abolition de la peine de mort 2/2

En Chine, en Isra&euml;l, en Russie, rencontre avec des clients remarquables (et contents) de la multinationale su&eacute;doise.

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&Agrave; P&eacute;kin, ce jeune couple de &quot;cr&eacute;atifs&quot; dans la pub vient d&#39;acheter son premier studio dans un immeuble neuf de la banlieue, et passe avec bonheur beaucoup de son temps libre &agrave; en peaufiner la d&eacute;coration.

Pr&egrave;s d&#39;Ha&iuml;fa, une famille nombreuse emm&eacute;nage dans un kibboutz &agrave; l&#39;ext&eacute;rieur de la ville, avec l&#39;espoir de se construire une nouvelle vie, plus communautaire que celle qu&#39;elle avait en ville.

&Agrave; Saint-P&eacute;tersbourg, deux trentenaires copains de fac ont investi leurs &eacute;conomies dans la r&eacute;novation d&#39;un immeuble historique, dont ils veulent faire un h&ocirc;tel et centre culturel branch&eacute;.

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Et tous ont un point commun&nbsp;: IKEA et ses meubles en kit, ses grandes all&eacute;es illumin&eacute;es et ses escalators, sa caf&eacute;t&eacute;ria et ses promos. Ainsi, Isra&eacute;liens, Russes, Chinois ou Fran&ccedil;ais, nous sommes de plus en plus nombreux &agrave; avoir la m&ecirc;me biblioth&egrave;que, la m&ecirc;me cuisine ou le m&ecirc;me canap&eacute;, produits de consommation courante dont nous changeons en fonction des hasards de la vie. Mais derri&egrave;re cette uniformisation apparemment totale, il y a pour chaque pays, chaque individu, une fa&ccedil;on singuli&egrave;re de s&rsquo;approprier la marque et de d&eacute;finir son chez-soi. Le meuble, comme moyen d&rsquo;une sociologie mondiale, touchante et originale.

Ikea, à l'assaut du bonheur - À quoi rêvent les classes moyennes ?

&Eacute;pisode 1&nbsp;: France&nbsp;- Les boues radioactives

Ici tout est rouge. En Provence, depuis les ann&eacute;es 60, avec la b&eacute;n&eacute;diction des autorit&eacute;s et du commandant Cousteau, une usine d&rsquo;alumine d&eacute;verse des tonnes de boues rouges toxiques dans la campagne et dans les calanques. Le greenwashing suffira-t-il&nbsp;?

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Retrouvez les autres &eacute;pisodes de la s&eacute;rie en cliquant <a href="https://bit.ly/3qzsC6v" target="_blank">ici</a>.

"Toxic Tour" d'Anne-Lise Caro (2021)

Laura habite avec son compagnon et leurs trois enfants dans un appartement... tr&egrave;s rempli. Avec le coronavirus, l&#39;&eacute;cole et le bureau s&#39;invitent en plus dans la maison.&nbsp; L&#39;accumulation des choses en devient &eacute;touffante.&nbsp; Avoir trop d&#39;objets dans son environnement peut &ecirc;tre tr&egrave;s oppressant, nous raconte la coach en rangement, Corina. Si, le trop-plein est un fardeau, le salut viendrait-il du vide ?

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PsychoBugs - Faire le vide

Épisode 1Une bande de filles revendique l’occupation d’un terrain de basket auprès d’une bande de garçons bien installés qui refusent d’en partir. Sur le point d’abandonner, l’arrivée d’Inès, la cousine de Michel.e, dans le groupe de filles bouleverse le rapport de force. Troublé, Slimane du côté des garçons, propose un jeu pour les départager et provoque l’incompréhension de sa bande.Retrouvez les autres épisodes de la série <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023740/terrain-sensible">en cliquant ici</a>.

"Terrain sensible - Épisode 1" d'Aurélie Meimon (2022)

Un portrait alerte de la star japonaise Takeshi&nbsp;Kitano&nbsp;et de ses multiples avatars&nbsp;: cin&eacute;aste novateur, humoriste d&eacute;capant, artiste attach&eacute;&nbsp;&agrave; l&#39;enfance&hellip;&nbsp;&nbsp;

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Si, en France, Takeshi Kitano appara&icirc;t comme un cin&eacute;aste brillant et multir&eacute;compens&eacute;, adepte d&rsquo;une noirceur stylis&eacute;e, on conna&icirc;t moins son double comique, Beat Takeshi, c&eacute;l&egrave;bre au Japon pour son humour corrosif et ses tenues d&eacute;lirantes. Deux visages d&rsquo;une m&ecirc;me r&eacute;volte, issue d&#39;une enfance &agrave; la dure. N&eacute; dans un quartier pauvre de Tokyo d&eacute;vast&eacute; par les bombardements am&eacute;ricains, le jeune Takeshi souffre de privations. Dissip&eacute; &agrave; l&#39;&eacute;cole, il prend des coups et riposte par l&#39;insolence. &quot;J&#39;ai pris l&#39;habitude &agrave; cette p&eacute;riode de r&acirc;ler et de me rebeller contre toute forme d&#39;autorit&eacute;&quot;, raconte-t-il. &Eacute;tudiant en sciences pour faire plaisir &agrave; sa m&egrave;re, qui le r&ecirc;ve ing&eacute;nieur, il se passionne pour Sartre et Debord, et rejoint les barricades du Mai 68 nippon. Sa fascination pour le th&eacute;&acirc;tre l&#39;attire dans le quartier d&#39;Asakusa, royaume des cabarets et des acteurs de manzai, duo comique typiquement japonais dans lequel il d&eacute;butera. Devenu une star de la t&eacute;l&eacute;, il obtient un r&ocirc;le dramatique au cin&eacute;ma dans Furyo (1983) face &agrave; David Bowie. Mais le public japonais, habitu&eacute; &agrave; ses gags, s&rsquo;esclaffe lorsqu&#39;il le voit &agrave; l&#39;&eacute;cran. Kitano va alors se forger une cr&eacute;dibilit&eacute; dans le registre tragique. Il multiplie les r&ocirc;les de &quot;m&eacute;chant&quot;, passe derri&egrave;re la cam&eacute;ra et s&rsquo;invente un personnage de dur &agrave; cuire int&egrave;gre et sanguinaire qui hante ses films, de Sonatine, m&eacute;lodie mortelle &agrave; Outrage.&nbsp; 
 
Porc-&eacute;pic g&eacute;ant 
Acteur, r&eacute;alisateur, romancier, agent provocateur cathodique, artiste &agrave; l&rsquo;ing&eacute;nuit&eacute; assum&eacute;e, dont les &quot;gribouillages de gamin&quot; ont &eacute;t&eacute; expos&eacute;s &agrave; la Fondation Cartier, cet adepte des nuits courtes change de casquette comme de d&eacute;guisement, se travestissant en porc-&eacute;pic g&eacute;ant, savant fou ou geisha &ndash; voire en Donald Trump, lorsqu&rsquo;il rencontre Yuriko Koike, la gouverneure de Tokyo, en se plaignant de sa taxe d&#39;habitation &quot;exorbitante&quot;&nbsp;! Une vir&eacute;e alerte dans le pan d&eacute;jant&eacute; de la culture japonaise, sur les traces d&rsquo;un artiste cam&eacute;l&eacute;on, qui a accord&eacute; au r&eacute;alisateur un rare et passionnant entretien.

Citizen Kitano

50 ans apr&egrave;s sa mort, retour sur les images qui ont rendu le gu&eacute;rillero c&eacute;l&egrave;bre pour d&eacute;construire l&rsquo;ic&ocirc;ne. Au travers de t&eacute;moignages de premier plan, d&rsquo;archives m&eacute;connues et d&rsquo;animations graphiques innovantes, voici l&rsquo;histoire du r&eacute;volutionnaire pris au pi&egrave;ge de son propre mythe.

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Tant dans ses caricatures que dans ses hagiographies, le Che fut le principal artisan de sa propre l&eacute;gende. Cin&eacute;phile, &eacute;crivain, photographe, Che Guevara n&rsquo;a eu de cesse de construire le mythe qui lui survivra. Il se met en sc&egrave;ne en famille, au pouvoir ou au combat et est devenu &agrave; l&rsquo;international l&rsquo;une des grandes figures de la R&eacute;volution. Et m&ecirc;me sa face obscure, c&rsquo;est lui qui l&rsquo;a m&eacute;diatis&eacute;e. Battle dress, barbe hirsute et cigare &agrave; la bouche, il a fait de la salet&eacute; du gu&eacute;rillero une vertu et a endoss&eacute; avec autorit&eacute; le costume du&nbsp;&laquo; foudre de guerre&nbsp;&raquo; pr&ecirc;t &agrave; plonger le monde dans l&rsquo;ab&icirc;me.

Che Guevara, naissance d'un mythe

N&eacute; d&#39;une intuition politique et humaniste, le Festival de Cannes aurait d&ucirc; &ecirc;tre, lors de sa premi&egrave;re &eacute;dition, un rempart contre le nazisme. Petites et grande histoires de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement &agrave; travers le destin de ses deux concepteurs.

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Incomparable parenth&egrave;se festive c&eacute;l&eacute;brant le septi&egrave;me art dans sa diversit&eacute; et sa profusion cr&eacute;ative, le Festival de Cannes a connu une naissance dramatique, marqu&eacute;e par la guerre. Le film raconte l&#39;histoire de ses concepteurs, Philippe Erlanger et Jean Zay, deux visionnaires au courage exemplaire. En 1938, le premier, haut fonctionnaire &agrave; l&#39;&Eacute;ducation nationale, journaliste et critique d&#39;art, est ulc&eacute;r&eacute; par le palmar&egrave;s de la Mostra de Venise, phagocyt&eacute;e par les r&eacute;gimes fasciste et nazi. Conscient des menaces qui p&egrave;sent sur la libert&eacute; d&#39;expression, il veut monter un contre-festival qui serait un rempart culturel face &agrave; la barbarie qui s&#39;annonce. Jean Zay, ministre de l&rsquo;Instruction publique et des Beaux-Arts, le rejoint dans son projet. Les deux hommes remuent ciel et terre (et subventions) pour organiser l&#39;&eacute;v&eacute;nement qui doit s&#39;ouvrir le 1er&nbsp;septembre 1939. Mais un ouragan destructeur quelques jours auparavant ainsi que la d&eacute;claration de la mobilisation g&eacute;n&eacute;rale, pr&eacute;lude &agrave; la Seconde Guerre mondiale, r&eacute;duisent leurs espoirs &agrave; n&eacute;ant. Homme de convictions, Jean Zay s&#39;engagera dans l&#39;arm&eacute;e fran&ccedil;aise. Arr&ecirc;t&eacute; apr&egrave;s avoir tent&eacute; de gagner l&#39;Afrique du Nord avec d&#39;autres parlementaires, il sera abattu par la milice en 1944. La paix revenue, Philippe Erlanger parviendra &agrave; monter le premier Festival de Cannes en 1946. &Agrave; travers le destin de ces deux pr&eacute;curseurs, Fr&eacute;d&eacute;ric Chaudier tisse la chronique du basculement d&#39;une &eacute;poque vers le n&eacute;ant. Richement document&eacute;, son film m&ecirc;le narration intime et faits historiques, restituant avec pr&eacute;cision le contexte de la gestation mouvement&eacute;e d&#39;un rendez-vous du cin&eacute;ma mondial aujourd&rsquo;hui synonyme d&#39;exigence et de f&ecirc;te.

Cannes, le festival libre

C'est le grand retour de la chronique Face à l'Histoire de Frédéric Bas. Et après entre autres Eric Rohmer, Sam Peckinpah, Rainer Werner Fassbinder ou Pier Paolo Pasolini, place cette semaine à Stanley Kubrick.

Face à l'Histoire : Stanley Kubrick

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