Pour tester la sincérité de leurs meilleurs amis, Léon et Valentine décident de leur faire croire qu’ils se séparent en les réunissant lors d'un dîner. Les révélations s'enchaînent et la soirée vire au cauchemar… avec en prime la présence d'Agustino le plombier, un étrange invité de dernière minute qui va semer un grain de folie.
Premier rôle : Alice Carel
Premier rôle : Morgan Perez
Premier rôle : Sébastien Fouillade
Second rôle : Alvina Karamoko
Second rôle : Stéphane Hausauer
Second rôle : Elsa Pasquier
Second rôle : Mark Austin
Second rôle : Elena Cosson
Second rôle : Jan Klein
Réalisation : Bruno Mercier
Scénario : Bruno Mercier
Producteur : Bruno Mercier
Directeur de la photo : Jean Ratsimbazafy
Directeur de la photo : Antoine Joie
Montage : Bruno Mercier
Son : Eric Auregan
Décors : Kim Nezzar
- Date de sortie en salles : 17 juillet 2019
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Français
- Date de production : 2019
- Pays de production : France
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Critique (1)
avoir-alire.com - Arthur Champilou: Les Beaux menteurs
"Quatrième long-métrage de Bruno Mercier, Les Beaux Menteurs fait partie de ces films humbles, autofinancés et… quasiment invisibles, dévorés par l’énorme machine promotionnelle des grandes productions. Ces « petits » films ne manquent pourtant pas d’intérêt cinématographique. Produit par une opération de financement participatif, et distribué dans une petite dizaine de salles en France, Les Beaux Menteurs est l’adaptation de la pièce de théâtre Les cadavres sont bien enterrés. Et ça se sent. Unité de lieu – la maison et le jardin de Léon et Valentine – unité d’action – un dîner qui tourne aux découvertes de non-dits et aux règlements de compte – unité de temps – l’espace d’une soirée. On retrouve, comme dans les vaudevilles, les dialogues croustillants, drôles, et les situations cocasses telles les déambulations d’Agustino, merveilleusement campé par le comédien américain Mark Austin. Le reste de la distribution est tout aussi juste. Les idées de cinéma ne manquent pas non plus : une mise en scène naturaliste, avec des mouvements de caméras semblant saisir les actions des personnages sur le vif. Quoiqu’un peu terne, la lumière est naturelle et ne trahit pas la joliesse du paysage campagnard. On distingue également une mise en abyme du spectateur à travers le personnage d’Agustino qui observe, avec un regard lucide et amusé, les hôtes et leurs amis se déchirer douloureusement. La projection d’une heure vingt n’en est que plus intéressante."