
Pianomania
1H33Documentaire / MusiqueAutriche / Allemagne
Un voyage plein d’humour à travers le monde secret du son. Ce documentaire suit les pas de Stefan Knüpfer, accordeur vedette de pianos virtuoses, dans son travail délicat avec les plus grands pianistes du monde. Pour sélectionner l’instrument qui correspond à la vision de l'artiste, l’accorder selon son désir et l’accompagner jusqu’à ce qu’il monte sur scène, Stefan Knüpfer a développé des nerfs en acier, une passion sans limite et surtout la capacité de transposer des mots en sons. Un document exceptionnel (Golden Gate Award du meilleur documentaire au 53e Festival de San Francisco) sur un "super héros" au secours des claviers. Etonnant.
Premier rôle : Stefan Knüpfer
Premier rôle : Pierre-Laurent Aimard
Premier rôle : Alfred Brendel
Premier rôle : Lang Lang
Second rôle : Till Fellner
Second rôle : Aleksey Igudesman
Second rôle : Richard Hyung-Ki Joo
Second rôle : Julius Drake
Réalisation : Robert Cibis
Réalisation : Lilian Franck
Producteur : Robert Cibis
Producteur : Vincent Lucassen
Producteur : Lilian Franck
Directeur de la photo : Robert Cibis
Directeur de la photo : Jerzy Palacz
Montage : Michèle Barbin
Son : Christoph Classen
Son : Tobias Lehmann
Musique originale : Matthias Petsche
Producteur exécutif : Javiera Tejerina
- Date de sortie en salles : 05 janvier 2011
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Allemand
- Date de production : 2009
- Pays de production : Autriche
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Critiques (2)
Libération - Eric Dahan: Pianomania
" ... Ce technicien Steinway n’est pas n’importe quel accordeur, c’est un magicien - un «névrosé», dit-il de lui-même - officiant au Konzerthaus de Vienne, où se produisent et enregistrent des pianistes majeurs qui ne jurent que par lui. Pianomania aligne ainsi quelques vedettes - la légende Alfred Brendel ou la superstar mondiale du clavier Lang Lang - pour de courtes apparitions, son intrigue principale restant l’enregistrement de l’Art de la fugue, de Bach par Pierre-Laurent Aimard.
Au début du film, le pianiste français annonce à l’accordeur son arrivée dans un an, et l’on voit Knüpfer commencer à flipper : «M. Aimard parle de "moments temporels du son"... Il veut faire des disques pour l’éternité !» L’exigeant musicien le prévient également qu’il faudra trouver quatre types de sons différents pour les diverses pièces du cycle de Bach : un son proche du clavecin, un autre du clavicorde, un troisième évoquant l’orgue et un dernier suggérant la musique de chambre.
Les éléments sont en place pour un scénario d’odyssée classique avec le comptant d’épreuves et rebondissements requis, jusqu’au triomphe final du héros. Pendant des mois, Knüpfer se prépare en allant étudier les qualités acoustiques du clavicorde dont joue un confrère ou en essayant des réflecteurs de son sur le piano.
Parmi les intrigues parallèles, celle de l’achat à Hambourg d’un piano Steinway, pour le Konzerthaus, n’est pas anodine : le nouvel instrument choisi par Knüpfer doit remplacer le numéro 109 dont le théâtre viennois vient de se séparer et qui était le favori d’Aimard, ce qui rajoute une tension supplémentaire…
Autant dire que pour un musicien voir pour la première fois Aimard en studio, tandis que Knüpfer visse, lime, rivalise d’ingéniosité technique pour modifier la courbe du son, sa forme, sa couleur, est forcément intéressant.
On imagine donc que pour tous ceux qui n’ont jamais assisté à l’enregistrement d’un disque ou qui n’écoutent que de la pop music sur leur baladeur, Pianomania puisse être carrément fascinant..."
Au début du film, le pianiste français annonce à l’accordeur son arrivée dans un an, et l’on voit Knüpfer commencer à flipper : «M. Aimard parle de "moments temporels du son"... Il veut faire des disques pour l’éternité !» L’exigeant musicien le prévient également qu’il faudra trouver quatre types de sons différents pour les diverses pièces du cycle de Bach : un son proche du clavecin, un autre du clavicorde, un troisième évoquant l’orgue et un dernier suggérant la musique de chambre.
Les éléments sont en place pour un scénario d’odyssée classique avec le comptant d’épreuves et rebondissements requis, jusqu’au triomphe final du héros. Pendant des mois, Knüpfer se prépare en allant étudier les qualités acoustiques du clavicorde dont joue un confrère ou en essayant des réflecteurs de son sur le piano.
Parmi les intrigues parallèles, celle de l’achat à Hambourg d’un piano Steinway, pour le Konzerthaus, n’est pas anodine : le nouvel instrument choisi par Knüpfer doit remplacer le numéro 109 dont le théâtre viennois vient de se séparer et qui était le favori d’Aimard, ce qui rajoute une tension supplémentaire…
Autant dire que pour un musicien voir pour la première fois Aimard en studio, tandis que Knüpfer visse, lime, rivalise d’ingéniosité technique pour modifier la courbe du son, sa forme, sa couleur, est forcément intéressant.
On imagine donc que pour tous ceux qui n’ont jamais assisté à l’enregistrement d’un disque ou qui n’écoutent que de la pop music sur leur baladeur, Pianomania puisse être carrément fascinant..."
Télérama - Pierre Murat: Pianomania
" Les vedettes de ce documentaire ne sont pas les pianistes stars qui répètent leurs prochains concerts. Mais Stefan Knüpfer. Une des chevilles ouvrières du Konzerthaus de Vienne, et le collaborateur privilégié des plus grands, qui les aide à extraire de leur instrument quelque chose qui ressemblerait au « son parfait ». On le voit prévenir, passionné et inquiet, les désirs de l'artiste, et même les anticiper, changer de piano en cours de route (sauf que, catastrophe, les têtes des marteaux s'avèrent inadéquates à 0,7 millimètre près...), modifier l'acoustique de la salle avec force absorbeurs en feutre et réflecteurs en verre... Bref, Stefan Knüpfer devient, peu à peu, une sorte d'Indiana Jones, et sa recherche du Graal musical, aussi mouvementée qu'un (bon) blockbuster hollywoodien..."
vos avis (1)
Vincent28 octobre 2023