
Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde
1H45Cinéma / DrameRoumanie
Adi, âgé de 17 ans, passe l'été dans son village natal niché dans le delta du Danube, à l'est de la Roumanie. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et la quiétude apparente du village commence à se fissurer. Appelés à enquêter, les policiers décident d'étouffer l'affaire après avoir découvert les raisons qui ont mené à cette agression. En réalité, tout est parti d'une scène à laquelle ont assisté les jeunes assaillants : ils ont aperçu Adi en train d'embrasser un garçon...
Premier rôle : Ciprian Chiujdea
Premier rôle : Bogdan Dumitrache
Second rôle : Laura Vasiliu
Second rôle : Valeriu Andriuta
Second rôle : Ingrid Micu-Berescu
Second rôle : Adrian Titieni
Second rôle : Richard Bovnoczki
Second rôle : Vlad Brumaru
Second rôle : Vlad Ionut Popescu
Second rôle : Radu Gabriel
Second rôle : Alina Berzunteanu
Second rôle : Bogdan Tulbure
Réalisation : Emanuel Pârvu
Scénario : Miruna Berescu
Scénario : Emanuel Pârvu
Producteur : Theo Nissim
Producteur : Bianca Anastasiu
Producteur : Oana Matei
Producteur : Miruna Berescu
Producteur : National Cinema Center
Producteur : FamArt Production
Producteur : Asociația FAMart
Directeur de la photo : Silviu Stavilã
Montage : Mircea Olteanu
Décors : Bogdan Ionescu
Costumes : Bogdan Ionescu
- Date de sortie en salles : 23 octobre 2024
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Roumain
- Date de production : 2024
- Pays de production : Roumanie
- Titre original : Trei kilometri pâna la capatul lumii
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Critiques (2)

Plans fixes, travail d’orfèvre sur la lumière et le son, le cinéaste roumain Emanuel Parvu, 45 ans, fait preuve d’une maîtrise impressionnante. Une charge implacable, rigoureuse, sélectionnée au dernier festival de Cannes, contre l’obscurantisme.

Dans un décor magnifique, cette minutieuse et patiente exploration pointant une intolérance entretenue joue sur les contrastes pour renforcer son propos, avec une caméra souvent fixe qui s’intéresse davantage aux habitants du village qu’au ressenti de la victime. Cette approche distanciée n’empêche pas le malaise d’imprégner un drame aussi beau qu’oppressant.