Un soir en Toscane
1H36Cinéma / DramePologne
Maria Linde, poétesse et prix Nobel juive polonaise, s’est retirée loin des mondanités et des conventions dans la paisible campagne de Toscane. Elle y vit libre et heureuse, entourée de sa famille, de ses amis et de son jeune amant Egyptien. Mais la tension monte dans la vieille Europe comme dans sa petite ville où les réfugiés affluent. Refusant l’hypocrisie ambiante, Maria accepte une ultime remise de prix, et revient dans l’espace public avec une déclaration qui fait scandale.
Premier rôle : Krystyna Janda
Premier rôle : Kasia Smutniak
Second rôle : Vincent Riotta
Second rôle : Antonio Catania
Second rôle : Lorenzo de Moor
Second rôle : Robin Renucci
Second rôle : Mila Borcuh
Second rôle : Arjun Talwar
Second rôle : Wiktor Benicki
Réalisation : Jacek Borcuch
Scénario : Jacek Borcuch
Scénario : Szczepan Twardoch
Producteur : Marta Lewandowska
Producteur : Marta Habior
Producteur : Aeroplan Studios
Producteur : Tank Production
Producteur : No Sugar Films
Directeur de la photo : Michal Dymek
Montage : Przemyslaw Chruscielewski
Son : Krzysztof Owczarek
Musique originale : Daniel Bloom
Décors : Elwira Pluta
Costumes : Malgorzata Karpiuk
- Date de sortie en salles : 05 février 2020
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Italien
- Date de production : 2019
- Pays de production : Pologne
- Titre original : Slodki koniec dnia
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Critiques (2)
Télérama - Frédéric Strauss: Un soir en Toscane
"Krystyna Janda est formidable dans ce rôle de femme de lettres parfois proche de l’atypique écrivaine autrichienne Elfriede Jelinek. Elle apporte l’émotion à ce film qui ne craint pas de se charger d’idées, notamment sur l’Europe. On sent une envie d’ouvrir le débat, isolée, mais utile dans le cinéma d’aujourd’hui."
Cineuropa - Ola Salwa: Un soir en Toscane
"Un soir en Toscane est en grande partie un portrait, dense et complexe, de toute la classe des intellectuels européens qui ne veulent pas faire partie d'un monde gouverné par la peur de l'Autre, un monde qui encourage l'établissement de murs entre les nations et les peuples et qui n'a pas de réponse crédible à la crise morale qui y sévit depuis plusieurs années. Si Maria ne veut pas, cependant, assumer le rôle d'un mentor ou d'une autorité, c'est pour des raisons plus intimes, plus personnelles. La seule personne qui voit et apprécie sa vitalité, c'est Nazeer. La fascination réciproque entre eux est aussi une métaphore de la séduction mutuelle qu'exercent l'une sur l'autre les cultures occidentale et orientale, la première par sa richesse d'expérience et de ressources financières, l'autre par sa vitalité et sa quête de nouvelles manières de vivre. Maria est un personnage partagé, merveilleusement incarné par Janda. Les scènes entre Maria et sa fille sont particulièrement chargées d'émotions crues et contradictoires qui déplacent l'intrigue du terrain politique à un niveau plus personnel."