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Inventif pince-sans-rire et ma&icirc;tre du suspense au cin&eacute;ma&hellip;&nbsp;: au travers de la relation fusionnelle entre Alfred Hitchcock et son &eacute;pouse Alma Reville, un portrait iconoclaste du r&eacute;alisateur de l&eacute;gende.

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&quot;J&#39;ai pu constater que l&#39;homme ne peut pas vivre uniquement du meurtre. Il a besoin d&#39;affection, d&#39;approbation, d&#39;encouragement, et, parfois, d&#39;un bon repas.&quot; Lors d&#39;une allocution prononc&eacute;e en 1979 devant l&#39;American Film Institute, Alfred Hitchcock poursuit en citant les quatre personnes qui furent essentielles pour lui&nbsp;: &quot;La premi&egrave;re est une monteuse, la deuxi&egrave;me, une sc&eacute;nariste, la troisi&egrave;me, la m&egrave;re de ma fille Patricia, et la quatri&egrave;me, une cuisini&egrave;re &eacute;m&eacute;rite capable d&#39;accomplir des miracles aux fourneaux.&quot; Ces quatre femmes, en r&eacute;alit&eacute;, n&#39;en font qu&#39;une&nbsp;: la discr&egrave;te &eacute;pouse du grand &quot;Hitch&quot;, Alma Reville. Il a 22 ans lorsqu&#39;il la croise pour la premi&egrave;re fois dans les studios londoniens d&#39;Islington. N&eacute;e un jour apr&egrave;s lui, le 14 ao&ucirc;t 1899, Alma y travaille depuis ses 16 ans comme monteuse, assistante &agrave; la r&eacute;alisation, et parfois com&eacute;dienne. Lui vient juste de mettre un pied dans le monde du cin&eacute;ma. Trop timide pour lui adresser la parole, il met plus d&#39;un an avant de l&#39;approcher, en lui proposant de monter La danseuse bless&eacute;e de Graham Cutts, dont il est l&#39;assistant. En 1926, ils se marient. Leurs routes ne vont plus se s&eacute;parer&hellip; 
 
Despotique 
&Agrave; l&rsquo;aune de la relation fusionnelle qui a uni le ma&icirc;tre du suspense &agrave; son &eacute;pouse Alma Reville, Laurent Herbiet revisite et &eacute;claire la personnalit&eacute; d&#39;un cin&eacute;aste de l&eacute;gende. S&#39;appuyant sur une biographie de l&#39;Am&eacute;ricain Patrick McGilligan (Alfred Hitchcock &ndash; Une vie d&#39;ombres et de lumi&egrave;re), il explore le r&ocirc;le qu&#39;ont jou&eacute; les femmes dans sa carri&egrave;re&nbsp;: Alma, bien s&ucirc;r &ndash; sa critique la plus s&eacute;v&egrave;re &ndash;, mais &eacute;galement sa m&egrave;re et ses principales collaboratrices. Illustr&eacute; par une superbe iconographie (extraits de sa filmographie, archives d&#39;interviews, photos et films de famille), ce portrait l&egrave;ve aussi le voile sur la mani&egrave;re dont Hitchcock, metteur en sc&egrave;ne &agrave; la r&eacute;putation despotique, a dirig&eacute; ses actrices, au premier rang desquelles Grace Kelly, qui tourna &agrave; trois reprises avec lui (Le crime &eacute;tait presque parfait, Fen&ecirc;tre sur cour, La main au collet), et Tippi Hedren, l&#39;inoubliable interpr&egrave;te des Oiseaux, &agrave; laquelle il promit aimablement, lorsqu&#39;elle voulut reprendre sa libert&eacute;, de &quot;briser sa carri&egrave;re&quot;.

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Retrouvez le film &quot;L&#39;homme qui en savait trop&quot; (1934) du r&eacute;alisateur en cliquant <a href="http://bit.ly/37vAhXJ" target="_blank">ICI</a>.

Dans l'ombre d'Hitchcock - Alma et Hitch

Lors d&#39;un congr&egrave;s du Club des Astronomes, le professeur Barbenfouillis, pr&eacute;sident de ce club, surprend l&#39;auditoire en faisant part de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite pour ses confr&egrave;res la visite de l&#39;atelier o&ugrave; l&#39;obus spatial est en chantier. Il sera propuls&eacute; en direction de la Lune au moyen d&#39;un canon g&eacute;ant de 300&nbsp;m&egrave;tres de long, embarquant &agrave; son bord six savants astronomes, dont Barbenfouillis.

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D&egrave;s 6 ans

Le Voyage dans la lune

1914. Alors qu’en Europe, un siècle commencé dans le progrès s’enfonce dans le fracas de la guerre, de l’autre côté de l’Atlantique, un jeune et obscur acteur anglais va propulser le cinéma dans la modernité et devenir la première star mondiale de ce septième art encore si neuf. Charles Chaplin a découvert l’Amérique en 1910, à 21 ans, à la tête d’une troupe de music-hall qui compte aussi dans ses rangs un certain Stanley Jefferson - plus connu par la suite sous le nom de Stan Laurel. Avec un père mort prématurément d’alcoolisme, une mère devenue folle, il a fait ses classes dès l’enfance à la dure école de la rue londonienne et des scènes populaires. Pourtant, il a une confiance absolue en lui-même. D’abord embauché par Mack Sennett, patron des studios Keystone, où il obtient rapidement de mettre en scène ses propres films, il signe en 1915 avec les studios Essanay, qui font de lui l’acteur le mieux payé et le plus connu au monde. Charlot, le petit vagabond, est né et son succès est planétaire. Aussi la Mutual Film Corporation lui propose-t-elle, l’année suivante, un budget sans précédent pour tourner douze nouvelles comédies, avec une liberté totale. Ces deux années de création, les plus heureuses de sa vie, comme il le dira par la suite, permettent à Chaplin d’affirmer pleinement son art de cinéaste et d’acteur. Un siècle plus tard, la magie reste intacte.SA VIE EST UN ROMANEn orfèvres des archives, Serge Bromberg et Éric Lange nous font revivre la naissance d’une icône dont la simple silhouette résume à elle seule le cinéma dans ce qu’il a de plus lumineux, de plus émouvant et de plus inventif. Documents inédits ou rares (des premiers produits dérivés de l’industrie cinématographique aux images d’une rencontre au sommet entre Chaplin et Max Linder), extraits de films (notamment des douze comédies restaurées de la Mutual diffusées et rééditées par ARTE) et entretiens avec de fins connaisseurs de Chaplin recomposent ce moment fondateur d'une existence entrée dans la légende.

La naissance de Charlot

Le cin&eacute;ma a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert au terme d&rsquo;un foisonnement d&rsquo;exp&eacute;riences et d&rsquo;inventions qui a abouti, presque par accident, &agrave; l&rsquo;invention par les fr&egrave;res Lumi&egrave;re, en 1895, du cin&eacute;matographe, et aux f&eacute;eries des premiers films de M&eacute;li&egrave;s. Cent ans plus t&ocirc;t, &agrave; la fin du Directoire, le physicien-a&eacute;ronaute &Eacute;tienne-Gaspard Robertson donnait d&eacute;j&agrave; des s&eacute;ances de projection de sa &quot;Fantasmagorie&quot;. Perfectionnant la lanterne magique, il faisait danser les diables et les spectres dans la nuit artificielle&hellip; D&rsquo;outre-tombe (avec la voix du com&eacute;dien Gr&eacute;gory Gadebois), il raconte comment, apr&egrave;s lui, savants ou illusionnistes, artistes, photographes, inventeurs, tels Joseph Plateau, &Eacute;mile Reynaud, Eadweard Muybridge, &Eacute;tienne-Jules Marey ou Thomas Edison, cherchent &agrave; attraper le secret du mouvement. Leurs images fragiles et pr&eacute;cieuses sont la pr&eacute;histoire du cin&eacute;ma.Ressusciter les morts&quot;J&#39;ai assur&eacute; que je ressusciterai les morts, je les ressusciterai.&quot; C&#39;est la promesse qu&#39;&Eacute;tienne-Gaspard Robertson aurait faite au public en 1798, avant de pr&eacute;senter sa lanterne magique r&eacute;volutionnaire. Cin&eacute;aste et &eacute;crivain, J&eacute;r&ocirc;me Prieur (cor&eacute;alisateur, entre autres, de Corpus Christi) a redonn&eacute; vie, plus de deux si&egrave;cles plus tard, &agrave; ce pr&eacute;curseur oubli&eacute; et &agrave; tous ceux qui lui ont embo&icirc;t&eacute; le pas, r&ecirc;veurs et inventeurs, c&eacute;l&egrave;bres et oubli&eacute;s. Ce voyage mouvant dans la pr&eacute;histoire du cin&eacute;matographe s&#39;inspire de ses propres livres, S&eacute;ance de lanterne magique (Gallimard) et Le spectateur nocturne, une anthologie (&Eacute;ditions des Cahiers du cin&eacute;ma).

Vivement le cinéma

Exposition "Le cinéma, c'est quoi ?"