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Derri&egrave;re la beaut&eacute; de l&rsquo;actrice se cachaient les fragilit&eacute;s d&rsquo;une femme tourment&eacute;e, que r&eacute;v&eacute;l&egrave;rent ses ann&eacute;es d&rsquo;exil en Espagne sous la dictature de Franco.

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&Eacute;tait-ce pour fuir son mariage houleux avec Frank Sinatra ou la surm&eacute;diatisation qui l&rsquo;&eacute;touffait, &eacute;tait-ce parce qu&rsquo;elle &eacute;tait tomb&eacute;e amoureuse d&#39;un autre homme, comme elle l&rsquo;&eacute;crivit dans ses m&eacute;moires&nbsp;? Il y a sans doute un peu de tout cela dans le d&eacute;part d&#39;Ava Gardner, qui, au sommet de sa gloire, quitte Hollywood pour s&rsquo;installer en Espagne en 1955, &agrave; 32 ans, en pleine dictature franquiste. &quot;Ava Gardner devient libre dans un pays totalitaire. C&rsquo;est compl&egrave;tement paradoxal&quot;, analyse Fr&eacute;d&eacute;ric Martinez, l&rsquo;un des biographes de la star, dans ce passionnant documentaire de Sergio G. Mondelo d&eacute;j&agrave; auteur de Pedro Almod&oacute;var &ndash; Tout sur ses femmes. Il brosse ici un saisissant portrait d&rsquo;une des plus belles femmes du monde, qui succomba aux accents du flamenco, &agrave; la puissance des corridas et au sex-appeal d&rsquo;un acteur-matador sur le tournage de Pandora, &agrave; Tossa de Mar en 1951.

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Femme fragile 
Quatre ans apr&egrave;s cette exp&eacute;rience europ&eacute;enne, elle d&eacute;cide de s&rsquo;exiler &agrave; Madrid. S&rsquo;ensuivent quinze ann&eacute;es de f&ecirc;tes et de passions amoureuses (toujours les matadors) qui se terminent par une chute de cheval qui la laisse bris&eacute;e, au sens propre comme au figur&eacute;. &Agrave; tel point que sa carri&egrave;re cin&eacute;matographique en p&acirc;tit, elle qui tourna avec les plus grands, de John Ford dans Mogambo &agrave; Joseph L. Mankiewicz dans La comtesse aux pieds nus, en passant par John Huston dans La nuit de l&rsquo;iguane. Tiss&eacute; d&rsquo;images d&rsquo;archives, d&rsquo;extraits de films et de ses m&eacute;moires, d&rsquo;interventions de biographes et de critiques, le film explore avant tout les fragilit&eacute;s de la femme derri&egrave;re l&rsquo;actrice. Car Ava, qui sombra peu &agrave; peu dans l&rsquo;alcool, ne parvint jamais &agrave; se d&eacute;partir d&rsquo;un manque d&rsquo;estime de soi sans doute d&ucirc; &agrave; une enfance pauvre et &agrave; la mort pr&eacute;matur&eacute;e d&rsquo;un p&egrave;re aimant.

Ava Gardner : la gitane d'Hollywood

Gentleman affable &agrave; l&#39;&eacute;cran, &acirc;me secr&egrave;tement en souffrance&nbsp;: derri&egrave;re la vedette hollywoodienne se cache une personnalit&eacute; profonde, d&eacute;voil&eacute;e par une autobiographie in&eacute;dite et des films amateurs personnels.

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N&eacute; Archibald Alexander Leach, en 1904 &agrave; Bristol, Cary Grant se retrouve &agrave; 11 ans pratiquement orphelin quand son p&egrave;re fait interner sa m&egrave;re sans le lui dire dans une institution psychiatrique et s&#39;en va refaire sa vie ailleurs. Le futur h&eacute;ros de&nbsp;La mort aux trousses,&nbsp;disparu en 1986, vivra l&#39;absence maternelle comme un abandon qui le suivra la majeure partie de sa vie, au fil des &eacute;checs successifs de ses relations amoureuses. N&#39;appartenant tout &agrave; fait ni &agrave; l&#39;Angleterre de ses origines ni &agrave; l&#39;Am&eacute;rique de son succ&egrave;s, l&#39;acteur tente de r&eacute;soudre ses f&ecirc;lures identitaires &agrave; travers des s&eacute;ances de psychoth&eacute;rapie sous LSD. &quot;Tout le monde voudrait &ecirc;tre Cary Grant. Moi aussi, je veux &ecirc;tre Cary Grant !&nbsp;&quot;, plaisante-t-il.

 
Archives personnelles 
 
Consign&eacute;s dans une autobiographie jamais publi&eacute;e, les pens&eacute;es et les doutes de celui qui fut une ic&ocirc;ne de l&#39;&acirc;ge d&#39;or hollywoodien jalonnent le film de Mark Kidel et mettent en lumi&egrave;re son intimit&eacute;. Tout comme les images tourn&eacute;es par l&#39;acteur lui-m&ecirc;me&nbsp;: sa mani&egrave;re de cadrer les sc&egrave;nes de rue ou le visage de ses proches r&eacute;v&egrave;lent le regard po&eacute;tique qu&#39;il portait sur le monde et la vie. &Agrave; ses archives personnelles, confi&eacute;es par Barbara Harris, sa cinqui&egrave;me &eacute;pouse, et Jennifer Grant, sa fille, se m&ecirc;lent les extraits des grands films de celui qui fut l&#39;acteur pr&eacute;f&eacute;r&eacute; d&#39;Hitchcock, et qui a &eacute;t&eacute; sur sc&egrave;ne acrobate, h&eacute;ros comique ou tragique et, surtout, homme du monde plein de charme. Structur&eacute; par les &eacute;vocations de ses s&eacute;ances de th&eacute;rapie, cet &eacute;mouvant portrait voyage &agrave; travers les mondes de Cary Grant, de son enfance bless&eacute;e &agrave; la c&eacute;l&eacute;brit&eacute;, de la souffrance qu&#39;il finit enfin, devenu p&egrave;re, par apprivoiser, &agrave; la s&eacute;r&eacute;nit&eacute;.

Cary Grant, de l'autre côté du miroir - Version Cinéma

La vie de Jayne Mansfield aura &eacute;t&eacute; une v&eacute;ritable trag&eacute;die grecque...Avec son d&eacute;collet&eacute; plantureux et son visage de baby-doll, l&rsquo;actrice la plus photographi&eacute;e d&rsquo;Hollywood a tout fait pour devenir une &eacute;toile. Acceptant tous les compromis, passant du statut d&rsquo;ic&ocirc;ne &agrave; celui d&rsquo;objet, la rivale de Marylin Monroe fut tout au long de sa carri&egrave;re cantonn&eacute;e &agrave; des r&ocirc;les caricaturaux par les r&eacute;alisateurs. Pourtant Jayne est consid&eacute;r&eacute;e aujourd&rsquo;hui comme l&rsquo;un des plus c&eacute;l&egrave;bre sex-symbol des ann&eacute;es 50.Tout en tra&ccedil;ant le portrait d&eacute;jant&eacute; de l&rsquo;actrice, ce film propose de p&eacute;n&eacute;trer l&rsquo;usine &agrave; r&ecirc;ve d&rsquo;Hollywood au travers d&rsquo;un casting. Comme Jayne, en son temps, qui en a pass&eacute; une multitude. Des filles seront auditionn&eacute;es et tenteront d&rsquo;interpr&eacute;ter la vie de Jayne de telle sorte qu&rsquo;il nous sera difficile de faire la diff&eacute;rence entre hier et aujourd&rsquo;hui. Entre la vie de Jayne et la vie de ces filles.

Jayne Mansfield - La tragédie d'une blonde

Cette semaine, d&eacute;couvrez les portraits de ces acteurs qui ont marqu&eacute; les toiles de leur g&eacute;n&eacute;ration. De Pierre Richard (Le Jouet) &agrave; Charlotte Rampling (Swimming Pool, Vers le Sud), en passant par Marcello Mastroianni (La Dolce Vita, Divorce &agrave; l&#39;italienne) ou Lino Ventura (Les Barbouzes)... Des parcours d&#39;artistes &agrave; d&eacute;couvrir, &agrave; travers des archives exceptionnelles et des entretiens intimes.&nbsp;