Réalisation

Frédéric Wilner

De captivantes r&eacute;v&eacute;lations sur le plus beau tr&eacute;sor de l&rsquo;&Eacute;gypte ancienne. 

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Le tr&eacute;sor de Toutankhamon est connu depuis pr&egrave;s d&rsquo;un si&egrave;cle, mais des recherches r&eacute;centes posent un nouveau regard sur la tombe du jeune roi et sur les circonstances de sa d&eacute;couverte. Le tr&eacute;sor &eacute;tait-il vraiment destin&eacute; &agrave; Toutankhamon&nbsp;ou &eacute;tait-il en grande partie la propri&eacute;t&eacute; de sa s&oelig;ur a&icirc;n&eacute;e Meritaton&nbsp;? L&rsquo;arch&eacute;ologue&nbsp;Howard Carter et son m&eacute;c&egrave;ne, Lord Carnarvon, ont-ils subtilis&eacute; certains objets lors de l&rsquo;ouverture du tombeau en 1922&nbsp;? Le film nous plonge dans une passionnante enqu&ecirc;te sur la plus spectaculaire des d&eacute;couvertes arch&eacute;ologiques de tous les temps.

Toutankhamon, le trésor redécouvert

Auprès des égyptologues du Louvre, une exploration fascinante, à Saqqarah, de la mystérieuse nécropole du sérapéum, dédiée aux&nbsp;taureaux&nbsp;sacrés Apis dans l’Antiquité.À quelques encâblures de la pyramide de Djoser, sur le mythique site de Saqqarah, les taureaux Apis furent inhumés, pendant plus d'un millénaire, dans l’immense nécropole souterraine du sérapéum. Sélectionnés par les prêtres de l’Égypte ancienne selon de rigoureux critères physiques puis apportés au grand temple de Memphis, ces bovins sacrés, sortes de divinités du quotidien, servaient d'intermédiaires entre les humains et l’intimidant dieu Ptah, vu comme l’un des créateurs du monde. À leur mort, leur corps était momifié et un trousseau funéraire digne des plus hauts dignitaires les accompagnait dans leur demeure éternelle. Découvert en 1850 par l'égyptologue français Auguste Mariette, le sérapéum, qui leur est dédié, abrite un trésor&nbsp;– vases canopes, bijoux, amulettes, statuettes… – dont une partie est conservée au Louvre. L’effondrement du plafond de l'une des galeries avait cependant empêché l’archéologue de s’aventurer dans l’intégralité de la nécropole. Plus de cent soixante-dix&nbsp;ans plus tard, les égyptologues du musée poursuivent l’entreprise de leur fameux prédécesseur. Au fil de deux campagnes successives de fouilles sur les extérieurs en surplomb du site, ils découvrent pléthore d’antiquités, vestiges de ce lieu sacré qu’évoquait déjà l’historien grec Strabon. Menant l'enquête sur le culte du taureau Apis et les rituels mystérieux qui l’entouraient, l’équipe cherche surtout un accès aux parties inexplorées, lesquelles présentent au moins huit chambres funéraires,&nbsp;avec l’espoir de trouver des tombes intactes, témoignages inédits de l’inhumation extraordinaire de ces taureaux sacrés. Serviteurs funéraires Auprès d’égyptologues passionnés, dont&nbsp;Vincent Rondot,&nbsp;directeur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, et son adjointe Hélène Guichard, Frédéric Wilner (Il était une fois le musée du Louvre…, Toutankhamon, le trésor redécouvert<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="">)</a> et Moataz Madi suivent pas à pas ce nouveau chantier franco-égyptien.&nbsp;Dans le mille-feuilles géologique du désert de Saqqara, les scientifiques et les ouvriers, conduits par un raïs expert, explorent les sous-sols de la nécropole.&nbsp;Éclairant les fascinants culte&nbsp;et rituels funéraires dont les taureaux Apis ont fait l’objet entre le XIIIe et le VIIe siècle avant J.-C., le film dévoile aussi les merveilles produites en l’honneur de ces animaux sacrés, comme ces stèles couvertes de hiéroglyphes et ces statues de serviteurs funéraires, exigeant des soins minutieux lors de leur exhumation. Un savant et fabuleux voyage en Égypte, au temps des pharaons.

Égypte - Enquête sur la nécropole des taureaux sacrés

&quot;Imaginez toutes les cath&eacute;drales de France r&eacute;unies dans une grande for&ecirc;t.&quot; Au Cambodge, la for&ecirc;t tropicale a envahi l&#39;ancienne capitale khm&egrave;re, mais les vestiges des sanctuaires &eacute;rig&eacute;s par les souverains successifs, entre le VIIIe si&egrave;cle et l&#39;abandon d&#39;Angkor en 1431, t&eacute;moignent de son influence pass&eacute;e. Comment la cit&eacute; est-elle n&eacute;e et s&#39;est-elle d&eacute;velopp&eacute;e jusqu&#39;&agrave; devenir la plus grande ville jamais &eacute;difi&eacute;e au XIIIe si&egrave;cle ? Pr&egrave;s de cent cinquante ans apr&egrave;s leur d&eacute;couverte, ses ruines &eacute;mouvantes et spectaculaires commencent tout juste &agrave; livrer leurs secrets. Gr&acirc;ce &agrave; un laser r&eacute;volutionnaire, des scientifiques ont r&eacute;ussi &agrave; relever les empreintes laiss&eacute;es par les b&acirc;timents disparus, et &agrave; reconstituer la topographie des lieux et les vagues d&#39;expansion de la ville. Mais c&#39;est &agrave; un arch&eacute;ologue fran&ccedil;ais que l&#39;on doit la r&eacute;solution d&#39;une &eacute;nigme tenace : en &eacute;tudiant le site de Koh Ker, o&ugrave; fut d&eacute;plac&eacute;e la capitale au cours d&#39;une parenth&egrave;se de vingt ans, &Eacute;ric Bourdonneau a lev&eacute; le voile sur le fonctionnement des temples, le sens de leur architecture et de leur statuaire, domin&eacute;e par des repr&eacute;sentations des dieux Shiva et Yama. Monuments fun&eacute;raires, ces constructions avaient pour vocation de pr&eacute;parer le passage des rois khmers dans l&#39;au-del&agrave;. Une th&eacute;orie que confirment les statues et moulages l&eacute;gu&eacute;s par Louis Delaporte &ndash; l&#39;un des premiers explorateurs de la cit&eacute; cambodgienne &ndash; et exhum&eacute;s de la cave de l&#39;abbaye de Saint-Riquier, dans la baie de Somme, par Pierre Baptiste, conservateur au mus&eacute;e Guimet. De son c&ocirc;t&eacute;, aiguill&eacute; par la d&eacute;couverte d&#39;un tronc d&#39;arbre sacr&eacute; &agrave; Angkor Thom, l&#39;arch&eacute;ologue Jacques Gaucher aurait identifi&eacute; le centre historique, politique et religieux de l&#39;empire&hellip; 
 
Tr&eacute;sors inestimables 
Captivant de bout en bout, Angkor red&eacute;couvert propose un tour d&#39;horizon des derni&egrave;res avanc&eacute;es scientifiques en retra&ccedil;ant, non sans suspense, les &eacute;tapes qui ont conduit les arch&eacute;ologues fran&ccedil;ais &agrave; percer les myst&egrave;res de la cit&eacute; endormie, dont la beaut&eacute; fascinante habite le film. Le documentaire met ainsi en &eacute;vidence le r&ocirc;le fondamental des dessins et moulages rapport&eacute;s par Louis Delaporte pour la recherche actuelle. Conserv&eacute;s en France, ces tr&eacute;sors apparaissent d&#39;autant plus inestimables qu&#39;un champignon alt&egrave;re inexorablement le gr&egrave;s des monuments d&#39;Angkor, mena&ccedil;ant, &agrave; terme, d&#39;engloutir &agrave; jamais les secrets de la civilisation khm&egrave;re.

Angkor redécouvert

Fr&eacute;d&eacute;ric&nbsp;Wilner&nbsp;retrace l&rsquo;histoire tumultueuse du mus&eacute;e parisien et de ses fabuleuses collections, reflet du destin de la France et de l&rsquo;Europe, au travers de gros plans sur des &oelig;uvres iconiques.&nbsp;

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Au commencement &eacute;tait La Joconde : la star du Louvre a rejoint les collections royales sous Fran&ccedil;ois Ier, il y a cinq si&egrave;cles, avec deux autres chefs-d&rsquo;&oelig;uvre de L&eacute;onard de Vinci, le Saint Jean-Baptiste et la Sainte Anne. &Eacute;toff&eacute;es au fil des si&egrave;cles, en particulier par Louis XIV, qui en a fait un instrument au service de son rayonnement, les collections royales sont nationalis&eacute;es par les r&eacute;volutionnaires et pr&eacute;sent&eacute;es au Museum central des arts, inaugur&eacute; en 1793 dans le palais du Louvre. Tandis que les tombeaux des rois sont d&eacute;mantel&eacute;s, et que de nombreuses pi&egrave;ces du tr&eacute;sor de la basilique Saint-Denis sont fondues pour financer les guerres r&eacute;volutionnaires, l&rsquo;&eacute;p&eacute;e de Charlemagne, r&eacute;chapp&eacute;e de la Terreur, trouve refuge dans le nouveau mus&eacute;e, tout comme les statues m&eacute;di&eacute;vales de Charles V et Jeanne de Bourbon, n&eacute;anmoins amput&eacute;es de leurs attributs r&eacute;galiens. Des Noces de Cana de V&eacute;ron&egrave;se aux marbres antiques du Vatican en passant par le Saint Fran&ccedil;ois d&rsquo;Assise recevant les stigmates du primitif Giotto, les conqu&ecirc;tes territoriales de la R&eacute;publique puis de l&rsquo;Empire donnent lieu &agrave; la saisie d&rsquo;innombrables chefs-d&rsquo;&oelig;uvre &eacute;trangers. Lesquels alimentent, sous la supervision de Dominique Vivant Denon, l&rsquo;institution rebaptis&eacute;e mus&eacute;e Napol&eacute;on. &Agrave; la chute de ce dernier, la collection Borgh&egrave;se (avec son Gladiateur Borgh&egrave;se), que l&rsquo;empereur d&eacute;chu a achet&eacute;e au mari de sa s&oelig;ur Pauline, comble le vide laiss&eacute; par les milliers d&rsquo;&oelig;uvres reparties dans leurs pays d&rsquo;origine. Le comte Forbin repeuple parall&egrave;lement les galeries en acqu&eacute;rant la production d&rsquo;artistes vivants (tel Delacroix et sa Libert&eacute; guidant le peuple), expos&eacute;s au palais du Luxembourg, premier mus&eacute;e d&rsquo;art contemporain au monde, avant d&rsquo;entrer au Louvre apr&egrave;s leur mort. Dans un contexte de comp&eacute;tition entre grands mus&eacute;es europ&eacute;ens, Paris part aussi sur les traces de civilisations anciennes, grecque, &eacute;gyptienne et assyrienne, et en rapporte, entre autres, l&rsquo;iconique V&eacute;nus de Milo, le colossal Sphinx de Tanis ou encore les magnifiques &quot;taureaux de Khorsabad&quot;. 
 
Vocation universelle 
Comment le Louvre est-il devenu le mus&eacute;e universel le plus grand et le plus fr&eacute;quent&eacute; au monde&nbsp;? Avec le concours de sp&eacute;cialistes &ndash; historiens, conservateurs, mais aussi Jean-Luc Martinez, pr&eacute;d&eacute;cesseur de Laurence des Cars &agrave; la t&ecirc;te de l&rsquo;&eacute;tablissement &ndash;, Fr&eacute;d&eacute;ric Wilner (L&eacute;onard de Vinci &ndash; Le chef-d&rsquo;&oelig;uvre red&eacute;couvert) passe en revue les &eacute;tapes successives de la constitution de ses &eacute;blouissantes collections, en se penchant sur la passionnante trajectoire d&rsquo;&oelig;uvres mythiques, fondatrices, qui racontent en filigrane l&rsquo;histoire de la France et celle de l&rsquo;Europe.

Frédéric Wilner

Filmographie (4)