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Des bobines et des hommes

De Charlotte Pouch (2016)
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1H07Documentaire / EconomieFrance
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En juin 2014, le patron de l'usine textile Bel Maille annonce à ses ouvriers le redressement judiciaire de l'entreprise. Au rythme des machines, la chronique de ces quelques mois nous fait rencontrer des Hommes lucides et extraordinaires qui jusqu'au bout vont affronter la réalité sans se résigner...

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Critiques (2)

Sud Ouest - Sophie Avon: Des bobines et des hommes
"En une heure et 17 minutes, sans vouloir réaliser une œuvre militante, Charlotte Pouch déroule l’étrange agonie d’une entreprise aussi poétique que colorée, peuplée de « tricoteurs » et de bobines suspendues, et qu’une gestion manifestement calamiteuse a effondrée. Mais la liquidation, pour poignante qu’elle soit, n’enlève pas le parcours de ces hommes ni leur grandeur. Quand ils voient leur usine au cinéma, invités à la projection de La Fille du patron, ils ont la gorge serrée. Nous aussi."
Critikat.com - Maël Mubalegh: Des bobines et des hommes
"« Je rembobine » : c’est la métaphore pour le moins prévisible qu’emploie Stéphane Ziegler, vers le début du film, juste avant de raccommoder une phrase bancale qu’il adressait à Charlotte Pouch. « Mon objectif, ce à quoi j’ai travaillé : la pérennité du savoir-faire de Bel Maille dans son ancrage, ici, à Roanne; dans son ancrage local. » Ce discours convenu qu’il a appris par cœur, Stéphane Ziegler le répète en toutes circonstances – en tête-à-tête avec la réalisatrice, devant les employés, lors des réunions avec les représentants des ouvriers –, dans l’espoir qu’il pourra, par ce moyen, transformer ses décisions économiques injustes – et surtout malhonnêtes – en donné naturel ; en évidence inattaquable. Charlotte Pouch, avec habileté, fait, quant à elle, monter la tension jusqu’au point où la vacuité des mots du patron se heurte au jugement implacable de ses subordonnés : transcrivant dans sa matière les gestes que les « tricoteurs » s’ingénient, en dépit de la situation désespérée, à reproduire coûte que coûte, le film dévide cette parole ouvrière qui, tout en envisageant l’inéluctable défaite, dit le refus d’un inébranlable état des choses. Tout cela culmine dans une scène d’altercation très frontale, située dans la dernière partie du film : alors qu’il est devenu évident que Ziegler a tout bonnement abandonné son équipe, les ouvriers auxquels il s’adresse à ce moment-là, jusqu’alors si patients, montent enfin au créneau."

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