Une ville africaine et ses bidonvilles... Abondance dans la cité moderne et pauvreté dans les faubourgs cohabitent. Fousséini est un homme ordinaire. Il appartient à l'ethnie des pêcheurs qui vivaient autrefois sur la berge du marigot où s'est développée la zone urbaine. Animiste, il a été converti à l'islam par les Dioulas, commerçants musulmans qui l'ont accueilli dans un faubourg de la ville. Il a deux femmes et deux fils fermement accrochés à sa foi et à ses traditions et il tente de faire vivre sa famille selon les préceptes anciens. Mais sortis de la concession, ses fils n'ont pour point de référence que la ville où ils côtoient tout un peuple de marginaux. L'un de ses fils est projectionniste dans un cinéma et fait vivre toute la famille contre le gré de sa femme. L'autre fils traîne à longueur de journée dans Ouagadougou à la seule recherche de sa fiancée, exclu et livré à la solidarité de la misère des bidonvilles.

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Critique (1)

L'Express - D.K.: Haramuya
" ... Dealers en herbe ou jeunes chômeurs de longue durée, ils sont les proscrits de Ouagadougou. Drissa Touré signe une sobre chronique construite en une mosaïque de portraits. "