Le passionnant portrait d’un chanteur qui fit de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud un combat, doublé de son émouvante confession au soir de sa vie.
 
Les chansons qui font l’histoire sont rares. "Asimbonanga" en fait partie. Elle a propulsé Savuka, le groupe du chanteur et danseur Johnny Clegg, en tête des ventes de disques en 1987, avant de s'imposer en hymne de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Dédiée au leader de l’ANC Nelson Mandela, à l’époque emprisonné depuis vingt-quatre ans, la chanson du "Zoulou blanc" marque un jalon dans la trajectoire d’un artiste qui a passé sa jeunesse à braver la censure.

Confession intime
Alors qu’il avait jusqu’ici refusé tout projet de documentaire sur sa vie, Johnny Clegg a accepté de se laisser filmer par Amine Mestari, chez lui à Johannesburg. Âgé de 65 ans et se sachant condamné à brève échéance par un cancer incurable, la star a souhaité revenir sur son enfance, sa jeunesse et sa carrière. Particulièrement émouvant, ce portrait entremêle confessions intimes d’un homme affaibli mais au regard toujours pétillant, témoignages de ses compagnons de route, à l’instar de Sipho Mchunu, avec lequel il fonda son premier groupe, Juluka, images de la vie quotidienne sous l’apartheid et extraits de concerts d’un artiste engagé, dont on sait moins qu’il est aussi anthropologue et grand spécialiste... des Zoulous. 

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