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Thomas Cirotteau

Réalisation

R&eacute;alis&eacute;es avec le conseil de scientifiques et d&rsquo;historiens, &quot;Lady Sapiens&quot; nous transportent avec &eacute;motion au coeur du m&eacute;solithique, aux c&ocirc;t&eacute;s des femmes de la pr&eacute;histoire.

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L&rsquo;arch&eacute;type des hommes &agrave; la chasse et des femmes &agrave; la cueillette a v&eacute;cu. Apr&egrave;s des d&eacute;cennies de pr&eacute;dominance masculine au sein de la communaut&eacute; scientifique, les anthropologues comptent d&eacute;sormais des femmes dans leurs rangs. Ensemble et &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;outils technologiques de plus en plus pr&eacute;cis, les scientifiques portent un regard nouveau et un &eacute;clairage in&eacute;dit sur les traces de notre pass&eacute;. A leurs c&ocirc;t&eacute;s, &quot;Lady Sapiens&quot; part sur les traces des femmes de la pr&eacute;histoire en s&rsquo;attachant aux d&eacute;couvertes les plus r&eacute;centes.

CHANGEMENT

FEMINITE

HISTORIQUE

Lady Sapiens

Nourrie par une &eacute;quipe pluridisciplinaire d&#39;experts, une passionnante enqu&ecirc;te scientifique sur une momie pr&eacute;colombienne conserv&eacute;e &agrave; Bruxelles.

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Apparue dans l&#39;album d&#39;Herg&eacute; Les 7 boules de cristal (1948), la momie am&eacute;rindienne Rascar Capac a marqu&eacute; des g&eacute;n&eacute;rations de lecteurs. Pour dessiner la terrifiante cr&eacute;ature qui effraie Milou, le dessinateur belge s&#39;est probablement inspir&eacute; d&#39;une momie pr&eacute;sent&eacute;e, dans les ann&eacute;es 1920, lors de la premi&egrave;re grande exposition pr&eacute;colombienne organis&eacute;e par le mus&eacute;e du Cinquantenaire de Bruxelles. Arch&eacute;ologue et conservateur de la collection Am&eacute;rique du mus&eacute;e Art &amp; Histoire (nouveau nom de l&#39;&eacute;tablissement), Serge Lemaitre se lance dans une passionnante enqu&ecirc;te pour reconstituer l&#39;histoire de l&#39;une des momies de sa r&eacute;serve, enregistr&eacute;e sous le num&eacute;ro d&#39;inventaire AAM5939. Aid&eacute;&nbsp;par l&#39;arch&eacute;ologue Caroline Tilleux, il donne le coup d&#39;envoi des investigations scientifiques qui vont les mener de Bruxelles au mus&eacute;e de l&#39;Homme &agrave; Paris, jusqu&#39;&agrave; Cuzco et Lima au P&eacute;rou, et Arica au Chili. 
 
Zones d&#39;ombre 
Examen des dents, radiographie 3D, &eacute;tude d&#39;un pr&eacute;l&egrave;vement de peau, analyse toxicologique de cheveux&nbsp;: la momie pr&eacute;colombienne AAM5939 livre petit &agrave; petit des indications sur son &acirc;ge, sa taille, les causes de son d&eacute;c&egrave;s, mais &eacute;galement sa classe sociale et sa r&eacute;gion d&#39;origine. Comment&eacute;s &agrave; chaque &eacute;tape par un expert (arch&eacute;o-entomologiste, radiologue, toxicologue&hellip;), les r&eacute;sultats obtenus &eacute;clairent l&#39;histoire, l&#39;organisation sociale et les pratiques fun&eacute;raires des Incas. Victime de la conqu&ecirc;te espagnole au XVe si&egrave;cle, la riche civilisation andine a encore de nombreux secrets &agrave; r&eacute;v&eacute;ler aux chercheurs.

Tintin et le mystère de la momie Raspar Capac

Auprès des égyptologues du Louvre, une exploration fascinante, à Saqqarah, de la mystérieuse nécropole du sérapéum, dédiée aux&nbsp;taureaux&nbsp;sacrés Apis dans l’Antiquité.À quelques encâblures de la pyramide de Djoser, sur le mythique site de Saqqarah, les taureaux Apis furent inhumés, pendant plus d'un millénaire, dans l’immense nécropole souterraine du sérapéum. Sélectionnés par les prêtres de l’Égypte ancienne selon de rigoureux critères physiques puis apportés au grand temple de Memphis, ces bovins sacrés, sortes de divinités du quotidien, servaient d'intermédiaires entre les humains et l’intimidant dieu Ptah, vu comme l’un des créateurs du monde. À leur mort, leur corps était momifié et un trousseau funéraire digne des plus hauts dignitaires les accompagnait dans leur demeure éternelle. Découvert en 1850 par l'égyptologue français Auguste Mariette, le sérapéum, qui leur est dédié, abrite un trésor&nbsp;– vases canopes, bijoux, amulettes, statuettes… – dont une partie est conservée au Louvre. L’effondrement du plafond de l'une des galeries avait cependant empêché l’archéologue de s’aventurer dans l’intégralité de la nécropole. Plus de cent soixante-dix&nbsp;ans plus tard, les égyptologues du musée poursuivent l’entreprise de leur fameux prédécesseur. Au fil de deux campagnes successives de fouilles sur les extérieurs en surplomb du site, ils découvrent pléthore d’antiquités, vestiges de ce lieu sacré qu’évoquait déjà l’historien grec Strabon. Menant l'enquête sur le culte du taureau Apis et les rituels mystérieux qui l’entouraient, l’équipe cherche surtout un accès aux parties inexplorées, lesquelles présentent au moins huit chambres funéraires,&nbsp;avec l’espoir de trouver des tombes intactes, témoignages inédits de l’inhumation extraordinaire de ces taureaux sacrés. Serviteurs funéraires Auprès d’égyptologues passionnés, dont&nbsp;Vincent Rondot,&nbsp;directeur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, et son adjointe Hélène Guichard, Frédéric Wilner (Il était une fois le musée du Louvre…, Toutankhamon, le trésor redécouvert<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="">)</a> et Moataz Madi suivent pas à pas ce nouveau chantier franco-égyptien.&nbsp;Dans le mille-feuilles géologique du désert de Saqqara, les scientifiques et les ouvriers, conduits par un raïs expert, explorent les sous-sols de la nécropole.&nbsp;Éclairant les fascinants culte&nbsp;et rituels funéraires dont les taureaux Apis ont fait l’objet entre le XIIIe et le VIIe siècle avant J.-C., le film dévoile aussi les merveilles produites en l’honneur de ces animaux sacrés, comme ces stèles couvertes de hiéroglyphes et ces statues de serviteurs funéraires, exigeant des soins minutieux lors de leur exhumation. Un savant et fabuleux voyage en Égypte, au temps des pharaons.

Égypte - Enquête sur la nécropole des taureaux sacrés

Au Maroc, la d&eacute;couverte&nbsp;d&rsquo;ossements&nbsp;dans une mine du Djebel Irhoud&nbsp;bouleverse notre vision de la pr&eacute;histoire. Le r&eacute;cit palpitant d&rsquo;une aventure scientifique, entre effondrement des certitudes et prouesses technologiques.&nbsp;&nbsp;

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Un cr&acirc;ne &agrave; la face allong&eacute;e et aux arcades sourcili&egrave;res pro&eacute;minentes&nbsp;: c&rsquo;est, en 1960, l&rsquo;incroyable d&eacute;couverte faite par un ouvrier dans une mine du Djebel Irhoud, au Maroc. Serait-ce un homme de Neandertal&nbsp;? Le carbone 14 permet de dater la trouvaille &agrave; plus de 40 000 ans, mais &agrave; quand remonte-t-elle pr&eacute;cis&eacute;ment&nbsp;? Dans les ann&eacute;es 1980, le chercheur fran&ccedil;ais Jean-Jacques Hublin et son coll&egrave;gue, le professeur marocain Abdelouahed Ben-Ncer, &eacute;mettent une autre hypoth&egrave;se. Pour eux, le cr&acirc;ne appartiendrait non pas &agrave; un N&eacute;andertalien mais &agrave; un Homo sapiens, et serait bien plus ancien. En 2005, les deux pal&eacute;oanthropologues reprennent les fouilles avec une &eacute;quipe internationale.&nbsp;La septi&egrave;me couche de s&eacute;diments leur livre un tr&eacute;sor vertigineux&nbsp;: les restes de cinq individus distincts. La datation par thermoluminescence, plus fiable que le carbone 14, fait remonter leur origine &agrave; 300 000 ans. En totale contradiction avec la th&eacute;orie g&eacute;n&eacute;ralement admise, qui situait l&#39;apparition de notre esp&egrave;ce en Afrique de l&#39;Est il y a 200 000 ans. Ces vestiges, plus anciens de 100 000 ans, ont &eacute;t&eacute; d&eacute;couverts &agrave; plus de 6 000 kilom&egrave;tres&nbsp;de la r&eacute;gion cens&eacute;e abriter le berceau d&#39;Homo sapiens... 
 
&quot;Homo high-tech&quot; 
C&rsquo;est une r&eacute;volution dans la vision de nos origines et de notre processus &eacute;volutif que raconte cet &eacute;tonnant documentaire. Un changement de paradigme qui oblige autant le monde scientifique &agrave; revoir ses fondements que les manuels scolaires &agrave; r&eacute;viser leurs chapitres. Agr&eacute;ment&eacute; des t&eacute;moignages des principaux protagonistes, le r&eacute;cit vient saluer une aventure de longue haleine, tiss&eacute;e d&#39;intuitions, de suspense et de couronnements. Pour le grand public, c&rsquo;est aussi la d&eacute;couverte d&rsquo;une pal&eacute;ontologie entr&eacute;e dans l&rsquo;&acirc;ge high-tech&nbsp;: scans, analyses morphom&eacute;triques 3D, reconstitutions virtuelles et autres technologies. Entre l&rsquo;&eacute;mergence d&rsquo;un pass&eacute; primitif et la sophistication d&rsquo;outils futuristes, un paradoxe fascinant.

Homo Sapiens, les nouvelles origines

Submergés par les eaux du Nil après la construction de barrages, les somptueux temples de Philae ont dû être déplacés sur une île voisine dans les années 1970. Que racontent ces monuments antiques chargés d’histoire ?Lieu de pèlerinage important dans l’Antiquité, l’île de Philae fascine les voyageurs depuis des siècles. Sur ce rocher surgi du Nil, surnommé la "perle de l’Égypte", de puissants souverains ont fait bâtir des sanctuaires monumentaux depuis l’époque des derniers pharaons jusqu’aux Romains. Par la suite, les temples ont été pillés, vandalisés ou transformés, avant que les constructions successives de deux barrages au XXe&nbsp;siècle ne scellent le destin de l’île. Pour sauver les précieux vestiges de la montée des eaux, une campagne internationale coordonnée par l’Unesco est entreprise dans les années 1970. L’objectif : démonter les monuments pierre par pierre pour les reconstruire sur une île voisine. Cette course contre la montre représente un immense défi technique, mais son succès permettra aux égyptologues d'explorer comme jamais ces monuments antiques. Depuis, les chercheurs tentent de reconstituer l’histoire du site et de ses grands édifices, mais aussi de comprendre le culte mystérieux qui y était célébré.&nbsp; Exploration scientifique&nbsp; De l’émerveillement de Napoléon Bonaparte découvrant les vestiges en 1799, au lendemain de sa conquête de l’Égypte, aux recherches archéologiques récentes, en passant par la visite de l’écrivain Pierre Loti, au début du XXe&nbsp;siècle, sur une île déjà partiellement inondée, Olivier Lemaître retrace les différentes étapes de l’exploration scientifique de ce lieu envoûtant. À l’aide d’archives uniques et de l’éclairage de chercheurs, son documentaire lève le voile sur les énigmes du temple-sanctuaire sauvé des eaux, de sa création à nos jours.&nbsp;

Philae, le sanctuaire englouti 

De captivantes r&eacute;v&eacute;lations sur le plus beau tr&eacute;sor de l&rsquo;&Eacute;gypte ancienne. 

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Le tr&eacute;sor de Toutankhamon est connu depuis pr&egrave;s d&rsquo;un si&egrave;cle, mais des recherches r&eacute;centes posent un nouveau regard sur la tombe du jeune roi et sur les circonstances de sa d&eacute;couverte. Le tr&eacute;sor &eacute;tait-il vraiment destin&eacute; &agrave; Toutankhamon&nbsp;ou &eacute;tait-il en grande partie la propri&eacute;t&eacute; de sa s&oelig;ur a&icirc;n&eacute;e Meritaton&nbsp;? L&rsquo;arch&eacute;ologue&nbsp;Howard Carter et son m&eacute;c&egrave;ne, Lord Carnarvon, ont-ils subtilis&eacute; certains objets lors de l&rsquo;ouverture du tombeau en 1922&nbsp;? Le film nous plonge dans une passionnante enqu&ecirc;te sur la plus spectaculaire des d&eacute;couvertes arch&eacute;ologiques de tous les temps.

Toutankhamon, le trésor redécouvert

Il a mis sur le devant de la scène une discipline peu médiatisée jusqu’alors : Indiana Jones, l’archéologue le plus célèbre du cinéma, fait son retour en salle. Que sait-on vraiment de la célèbre « Arche d’Alliance », au cœur du premier volet de la saga ? (L'Arche d'Alliance, aux origines de la Bible). Mais aussi, qui a vraiment construit Stonehenge ? (Stonehenge, ses origines révélées). Quelle était la place des femmes au paléolithique ? (Dames et princes de la préhistoire, Lady Sapiens). Autant de questions auxquelles les archéologues tentent de répondre dans cette sélection d’enquêtes récentes, dans le prolongement des journées européennes de l’archéologie.

Vestiges de civilisation

Un très beau documentaire dans le fond, mais aussi la forme!

Documentaire intéressant. C'est une erreur classique en sciences humaines, essayer de comprendre une autre société en partant de la sienne. Les archéologues pourrait donc se tromper en reportant la division du travail sexué que nous connaissons à nos ancêtres. Peut-être que ce docu va un peu trop loin, certaines hypothèses ne semblent pas faire l’unanimité dans la communauté scientifique. cf un article a lire sur The Conversation.
Moi j'ai trouvé la voix off un peu trop enthousiaste par moment... mais ça a clairement le mérite d'exister. Et de faire réfléchir!

Très intéressant ! 
Les découvertes scientifiques récentes y sont expliquées avec beaucoup de simplicité. Voici un documentaire qui bouleverse les certitudes et surtout les a priori que l'on peut (encore) avoir sur le rôle des femmes au Paléolithique. Ce que j'ai particulièrement apprécié ce sont les arguments scientifiques et ethnographiques qui mènent à la conclusion que les femmes du Paléolithique étaient des membres actifs au sein de la société Préhistorique. 

Si cette thématique vous intéresse plusieurs ouvrages ont été publiés sur le sujet : 
-Lady Sapiens, enquête sur la femme au temps de la Préhistoire (auquel à participer le réalisateur du documentaire) 
-L'Homme préhistorique est aussi une femme de Marylène Patou-Mathis (qui intervient dans le documentaire).

Comme disait Jean Ferrat : "La femme est l'avenir de l'homme".

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