
Napoléon, la destinée et la mort
1H30Documentaire / HistoireFrance
Il y a deux siècles, le 5 mai 1821, Napoléon Bonaparte rendait son dernier soupir à Sainte-Hélène. Au travers de sept moments clés qui l’ont vu braver la mort, une captivante relecture de son épopée.
En ce mois de mai 1821, Napoléon Bonaparte, empereur déchu et exilé sur l’île de Sainte-Hélène, est sur le point de rendre son dernier soupir. La mort ne l’effraie pas. Ce fils de bonne famille corse, encore jeune capitaine de l'armée révolutionnaire, l'a approchée tant de fois depuis qu'il a repris Toulon aux royalistes, en 1793. Son destin va basculer deux ans plus tard quand, déjà promu général, il affronte les émeutiers parisiens qui ébranlent la République. Sans états d’âme, il mate l’insurrection en s’exposant une fois encore aux balles, malgré son féroce appétit de vivre. Sa rencontre avec Joséphine de Beauharnais, qu’il épouse civilement en mars 1796, le propulse dans les hautes sphères de la capitale : l’élégante mondaine a beaucoup d’entregent. Bientôt, l'audace militaire de Napoléon, au pont d’Arcole, lors de la campagne d’Italie, va asseoir sa renommée. Plus rien ne l’arrêtera...
Alchimie
Axant son film sur sept moments clés au cours desquels Napoléon Bonaparte a été confronté à la mort, Mathieu Schwartz (Pasteur et Koch) retrace avec subtilité la destinée flamboyante du “petit caporal” devenu empereur et décrypte comment ce pas de deux avec la Camarde a influé sur sa vie et contribué à sa légende. Éclairés notamment par les historiens Patrice Gueniffey, Pierre Branda, Thierry Lentz et Charles-Éloi Vial, la commissaire des expositions du musée de l'Armée-Hôtel des Invalides Émilie Robbe et l’académicien Jean-Marie Rouart, ces épisodes cruciaux sont mis en scène au moyen de superbes séquences d’animation 2D en rotoscopie et en motion design. Dans une alchimie entre le fond et la forme, une relecture captivante de l’épopée napoléonienne, à l’occasion d’une année 2021 dédiée à sa célébration.
En ce mois de mai 1821, Napoléon Bonaparte, empereur déchu et exilé sur l’île de Sainte-Hélène, est sur le point de rendre son dernier soupir. La mort ne l’effraie pas. Ce fils de bonne famille corse, encore jeune capitaine de l'armée révolutionnaire, l'a approchée tant de fois depuis qu'il a repris Toulon aux royalistes, en 1793. Son destin va basculer deux ans plus tard quand, déjà promu général, il affronte les émeutiers parisiens qui ébranlent la République. Sans états d’âme, il mate l’insurrection en s’exposant une fois encore aux balles, malgré son féroce appétit de vivre. Sa rencontre avec Joséphine de Beauharnais, qu’il épouse civilement en mars 1796, le propulse dans les hautes sphères de la capitale : l’élégante mondaine a beaucoup d’entregent. Bientôt, l'audace militaire de Napoléon, au pont d’Arcole, lors de la campagne d’Italie, va asseoir sa renommée. Plus rien ne l’arrêtera...
Alchimie
Axant son film sur sept moments clés au cours desquels Napoléon Bonaparte a été confronté à la mort, Mathieu Schwartz (Pasteur et Koch) retrace avec subtilité la destinée flamboyante du “petit caporal” devenu empereur et décrypte comment ce pas de deux avec la Camarde a influé sur sa vie et contribué à sa légende. Éclairés notamment par les historiens Patrice Gueniffey, Pierre Branda, Thierry Lentz et Charles-Éloi Vial, la commissaire des expositions du musée de l'Armée-Hôtel des Invalides Émilie Robbe et l’académicien Jean-Marie Rouart, ces épisodes cruciaux sont mis en scène au moyen de superbes séquences d’animation 2D en rotoscopie et en motion design. Dans une alchimie entre le fond et la forme, une relecture captivante de l’épopée napoléonienne, à l’occasion d’une année 2021 dédiée à sa célébration.
Réalisation : Matthieu Schwartz
Commentaires : Denis Podalydès
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Français
- Date de production : 2021
- Pays de production : France
thèmes
proposé par :
partager
Bonus vidéos et article
vos avis (2)
Bertrand06 février 2024
Vu le soir même de sa diffusion sur ARTE, de le revisionner me fut, d'une part, fort appréciable, à devoir de mémoire historique, d'autre part, de vérifier que c'est toujours pareil qu'à notre époque : "le politique n' a pas de cœur, mais rien qu'une tête "; et, d'apprendre aussi par ce fait d'armes, que le premier "attentat à la voiture piégée " (en l'occurrence ici : une calèche) fut donc contre cet Empereur controversé, abandonné / trahi par ses proches généraux... C'est enfin ajouter qu'à l'école, élève, on est bien en peine de statuer sur de tels faits historico-légendaires, on apprend donc - par le cœur - des dates importantes sans jamais rien connaître de leurs profondes réalités !... Il se peut que j'y revienne voir encore, concluant le proverbe : jamais deux sans trois ... Et vous ?
ISABELLE24 décembre 2023