Une très grande sobriété dans l'écriture du texte, reflet du XVIIIème siècle, dans le cadrage précis des images, la photographie intimiste, je jeu des actrices. Donc, épuration maximale mais pour quoi, au final ? Je ne peux m'empêcher de penser que ce formalisme très étudié n'ait que peu de sens. Quel message dans ce film ? juste une amourette flamboyante à laquelle l'esprit de l'époque se doit de donner une couleur "entre même sexe" sous réserve de n'être pas "moderne". Avait-on besoin de cette couleur pour tracer les abysses qui traversent les destins ? Il a manqué un accomplissement. Et pourtant... C'est beau.

Splendide, envoutant

Magnifique !

Magnifique

Film en costumes très agréable, beau jeu d'actrices, belle photographie, jolie histoire, belle complicité... C'est lent et doux, on se laisse porter.

Orphée et Eurydice revisité

Trop souvent l'impression de lire un livre plutôt que d'être devant un film. La photographie toujours très bien travaillée par Claire Mathon ne sauve pas tout. Interprétation trop figée.

Magnifique en tous points.

Le plus beau des films !!!

De belles images, une belle histoire, de supers actrices : un joli film rempli d'émotion et de contemplation

Très beau film...

Très beau film !

un chef d'oeuvre. scénariste-réalistrice en pleine maîtrise de ses moyens. digne de Kubrick.

Exceptionnel.

Sublime. Chaque image est un tableau. Avec des harmonies de couleurs, oppositions, textures.. jamais flamboyant mais d'un éclat doucement éteint, profond. Très peu de mots mais superbement choisis, comme des touches de peinture, pour placer avec très peu un contexte, un retournement. Tout est lent, ou violent, souvent les deux en même temps. Les reflets sont omniprésents, les jeux de rappel ou les contrastes, comme une structure bien construite -mais subtilement- et qui parviens à nous surprendre à l'extrême. Comme ses personnages qui intériorisent et doivent faire belle allure, bonne figure, beaucoup de choses sont tues mais vibrent. Et on les voit. On les devine. Le silence, la beauté des plans et du jeu fait cela. C'est un miracle. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas autant pleuré sur un film.. Sublime.

Magnifique film aisément qualifiable de chef d'oeuvre !

Façonné à la manière d'un tableau, ce portrait est celui du regard, des traces de la mémoire et du souffle de la passion, si chère à la peinture et à Céline Sciamma.

C'est beau !

Excellent film, d'une grande sensibilité et emprunt de scènes très puissantes. L'image, la qualité des costumes, le jeu d'acteur, tout est parfaitement maîtrisé. C'est un film magnifique, une ode à la liberté.

Superbe film, extrêmement sensible, avec des plans magnifiques.

d'accord il y a un peu d'action mais c'est vraiment nul

Surcoté, lent, ennuyeux , personnages pas du tout attachants.

Un très grand film! Quel bol d'air frais quand les femmes prennent la parole et livrent leur regard au cinéma! Et c'est un homme hétérosexuel qui vous le dit! Merci à Céline Sciamma et son équipe de nous libérer, l'espace d'un film, du "regard masculin hétérosexuel" qui domine le cinéma. Tous mes encouragements aux femmes engagées dans ces voies créatives, pas qu'au cinéma d'ailleurs, l'humanité à besoin de ça et on pourra pas le faire à votre place.

fabuleuxxx

Intensément beau.

beau film subtil.

puissant, sensuel

Marianne, peintre et femme vient saisir la beauté d’Eloïse, promise à un riche italien milanais. Mais le modèle ne veut pas offrir son sourire au pinceau et Marianne lui offre une représentation trop impersonnelle pour satisfaire la commande. Comment peindre l’émotion et le bonheur sur un visage qui n’en a pas à offrir ? Lentement, l’amitié nait et conduit à la complicité… Par sa pesanteur, son goût pour le temps qui aime le prendre et par le soin porté à son sujet, « Le portrait de la jeune fille en feu » eut déjà mérité d’être consacrée. Mais les césars lui préférèrent un classique du genre qui fit polémique à cause de son réalisateur. Peu importe, car le seul intérêt des césars, c’est d’en gagner assez pour y faire table basse. On pense assez vite à « Lady Chartterley » autant par son sujet que par sa mise en scène même si des étincelles Hitchcockiennes évoquent parfois Rebecca : jolis plans où la peintre imagine son modèle en longue robe blanche. Le désir, ce fantôme entêtant. Et si le feu n’efface pas ici les esprits, il dit clairement la passion interdite qui anime les deux femmes. Portée par de superbes dialogues, assez rares pour être précis, la relation s’étoffe à chaque coup de pinceaux. Céline Sciamma retranscrit avec virtuosité et retenue, l’attirance qu’éprouve le peintre pour son sujet et inversement. Marianne doit mettre en image un bonheur, ici un sourire, impossible car forcé par un mariage non souhaité. La réalisatrice, par petites touches (de peinture) va progressivement changer la palette des sentiments pour que la toile se tisse entre deux femmes victimes (aussi) de leur époque : en élargissant son sujet et en introduisant une autre histoire, cette d’une servante enceinte, Sciamma nous emmène clairement vers un sujet plus sociétal et critique. Les femmes d’hier sont les victimes d’aujourd’hui même si bien sûr, les combats sont différents. En inscrivant pleinement son troisième personnage dans le récit, la réalisatrice évite de trop nous égarer. C’était sans doute un pari risqué, tant le sujet reste dépendant de sa peinture. Risqué donc, mais réussi. L’introduction d’une chorale, on peut dire d’initiation, aère le film, consacrant une forme de solidarité féminine et agrégeant la discrète servante à l’intrigue. On se laisse porter par la grâce du film, on est infiniment touché par le jeu des trois actrices et si Adèle Haenel confirme une nouvelle fois son grand talent, Noémie Merlant lui tient la dragée haute. Les dernières images du film consacre évidemment cette « nouvelle Eloïse » la page d’un livre et les larmes concluent parfaitement ce très beau long métrage. Rédigé par Cinéma & Simagrées (sur Face Book)

Superbe film ! Un regard neuf ! Les plans sont pittoresques et majestueux! Plus je le vois, plus il m'est important. Les jeux champs - contrechamps sont fabuleux ! Beaucoup de réflexions autour du regard, de l'objet/sujet, de la naissance de l'amour, de la liberté, de la réciprocité, de la sororité, de l'égalité. Une parenthèse de beauté ! Ce film, étant fait essentiellement par des femmes et voulant faire bouger les lignes, semble déplaire à certains hommes malheureusement... Mais je suis sûre qu'il peut plaire à une majorité d'entre-eux!

Un film plus politique que poétique. Mais surtout lent et ennuyeux. Et que c'est mal joué, mais que c'est mal joué ! Dommage que ce film et celui de l'adversaire aient retenu toute l'attention lors de la dernière cérémonie des César, au détriment d'autres films bien plus méritants. Ni l'un ni l'autre n'en valaient la peine. Que de débats et de polémiques inutiles. Désolant.

Bien mais il manque un quelque chose qui nous porte plus loin

ce film représenterait au mieux le cinéma des salonnards d'aujourd'hui - ça va ramener vers un tableau ancien, ça va évoquer un mythe (expliqué!), et va infuser sa moraline. Officiel et officieux - jolie à voir et aisé à comprendre. Film fait avec toutes les règles de comme il faut, tous les préceptes de l'idéologie du jour. Et quand on fait des films pour être bien vu, on s'offusque à ne pas être consacrée avec le prix de Rome (la palme ici). On se croit encore à l'époque de l'art des salons qu'on voit (ironie du sort) en fin du film

Grandiose !

Du grand cinéma !

Après son premier film Naissance des Pieuvres, la géniale réalisatrice Céline Sciamma retrouve la non moins géniale actrice Adèle Haenel pour ce Portrait de la jeune fille en feu. Prix du meilleur scénario à Cannes en 2019, le film dessine deux beaux portraits de femme dans la France de la fin du 18e siècle et nous plonge dans leur intense relation. Cela donne une romance moderne, intelligente qui célèbre autant l’art que la littérature… et c’est immensément bien !

Belle histoire d'amour tragique, les images sont très belles, à l'image de peintures. Les deux actrices sont magnétiques et la jeune servante est également très intéressante. a voir sans hésitation

Magnifique histoire d'amour , actrices lumineuses

MAGNIFIQUE

Je n'aime pas. Je trouve que les personnages ne sont pas crédibles.

Magnifique!

Une succession de tableaux, de portraits. On découvre Héloïse, ses traits, à travers le regard, et quel regard, de la peintre Marianne.

Magnifiques images, comédiens excellents. scénario intéressant.

Des jeux de regards superbement accompagnés par la caméra. Chaque plan pourrait être un tableau tellement la composition est précise. Un film avec uniquement des personnes assignées au genre féminin (sauf un mec cis au début et à la toute fin) qui laisse donc place à une belle sororité. Et une représentation enfin non stéréotypée des relations lesbiennes! Très agréable à regarder et très beau, on s'identifie facilement à tous les personnages ce qui nous permet de vivre de façon encore plus forte cette histoire.

Prétentieu.x.ses

Des lenteurs parfois crispantes. De beaux plans malgré tout. La poésie du souvenir sur font d'amitié romantique.

Superbe

Lyrique, intime, amoureux, contemplatif et passionnel. Beau duo entre la douceur des personnages et le fracas de l'océan. Une mer d'un bleu magnifique, une lumière douce et travaillée avec les décors et le bois, un jeu fait d'ombres chaudes et de feu pour la nuit. L'intensité des regards est palpable, des actrices avec une présence folle. Une sensation de huit-clos sur une île. Une idée de musicalité grâce à seulement Quatre saisons. Un film à regarder seul.e pour le bonheur d'observer l'amour.

Intelligent, subtil, bouleversant et nécessaire. Le film de la décennie.

Un beau film, surtout pour la qualité des images, des plans et de la lumière! Une vraie esthétique, film réalisé avec l'oeil d'un peintre!

Beaucoup de subtilité et d'intelligence dans ce film. On aimerait tellement une telle solidarité féminine dans la vraie vie.

Du grand cinéma, où les images seules peuvent remplacer les mots.

Très bien actrices remarquables un peu long par moments

Un film très beau esthétiquement, chaque scène est comme une photographie travaillée, entre lumières, couleurs. Un scénario original porté par 2 superbes actrices.

Lumière sublime, photo aussi, actrices bluffantes, une belle histoire d amour, loin de la liberté. Sciamma qui aurait mangé Redford.