Ce film se regarde, sans doute parce qu'on rêverait de vivre dans le cadre idyllique du début du film. Mais en même temps, on ne comprend pas pourquoi il se passe ce qui se passe. Un peu plus tard, quand le drame arrive, on nous donne toutes les indications pour comprendre. Ce n'est ni un policier ni un thriller. C'est juste la vie d'u homme qui vit ce qu'il a envie de vivre au moment où il vit . Tim Roth joue très bien, cela ne doit pas être facile de jouer ce que l'on croit être de l'ennui et la désillusion.

Contrairement à ce qu'il pourrait sembler, mais il faut tenir un minimum la distance pour s'en rendre compte, ce film a une portée philosophique non négligeable. Le personnage agit de façon intrigante, peu compréhensible, apparemment irrationnelle, et le mobile de son action, ou de son non action, ne se révèle que dans les dernières minutes du film. Ce mobile est assez profond et grave, ce à quoi j'ai été sensible, parce que à ce moment de ma propre vie, je me posais moi-même quelques questions sur l'attitude que j'adopterais face à certaines situations, disons, critiques, vitales, auxquelles j'étais personnellement et directement mêlé. Le réalisateur propose une réponse à une situation pour le moins complexe. Cette réponse m'a semblé de celles qui peuvent être raisonnablement envisagées, et probablement moins erronées que les positions plus "logiques", plus "habituelles", celle que des milliers d'entre nous adoptent dans une situations similaire, et qui les entraînent, ainsi que leurs proches, dans des méandres assez peu satisfaisants. Cette réponse que suggère Michel Franco est effectivement une réponse dans une situation très difficile qui peut amener à l'individu plus de satisfaction dans un moment de la vie très difficile, et surtout parce que ce moment fait partie des derniers, et que ce sont ceux-là qu'il faut le moins possible gâcher. Le film est très mal caractérisé par les mots-clé "argent", "Amérique du Nord". Ça pourrait être des gens riches, ça pourrait être des gens pauvres, ça pourrait être n'importe où. Les mots-clé qui me sembleraient appropriés seraient "Fin de vie", "Maladie", "Secret", "Fuite", par exemple. Si vous avez lu ces mots, j'espère que vous verrez ce film et qu'il vous apportera quelque chose.

Un Tim Roth catatonique. On comprend pourquoi à la fin. Je pensais qu'Acapulco était un paradis. En fait, c'est plutôt Medellin.

Aucun intérêt.

Aucun intérêt.

Un très bon film, à mon sens.

J'ai détesté ce film. D'un ennui abyssal, il s'étire avec complaisance et n'a finalement rien à proposer comme regard sur la situation qu'il dépeint (rapports Nord-Sud, en gros). Le protagoniste est inintéressant et la banalité de sa situation n'a d'équivalent que celle de la mise en scène, amorphe. Deux heures de perdues.

Je n'ai vu que l'errance d'un homme pour lequel je n'avais aucune empathie . Des situations glauques et dérangeantes tout du long .

L'architecture de ce film est très bien construit. On croit comprendre, puis au fur et à mesure que l'histoire se déroule on s'aperçoit qu'on n'avait rien compris. Magistral ! Ce film nous invite à la réflexion sur le sens que l'on veut donner à sa propre vie et comment chacun peut l'envisager.