Po et tique :)

Dans les meilleurs films 2021 je veux rien entendre Que de la sensualité et des sous entendus et de la poésie et la caméra qui glisse et le female gaze et SAMI OUTALBALI merci merci

Un film envoûtant et touchant parfaitement maîtrisé par sa réalisatrice. Une vraie bouffée d'air frais, une magnifique réussite !

Vraiment touchant. Ça faisait longtemps que je recherchais un film dans lequel je retrouve une certaine familiarité ne serait-ce que dans la géographie (quartiers fréquentés) ou dans les différents comportements que des jeunes adultes ont. Il me rappelle vaguement le film LOL. J'espère voir plus de films comme celui-ci dans le cinéma français !

Parfaitement poétique, l'amour à vingt ans (ou à tout âge), sort de l'habituel cliché banlieue 3eme génération , sensibilité de chaque instant. Kechiche qui aurait mangé Donzelli.

Un film sensible et original

Joli film sur la naissance et l'éducation au désir... Belle interprétation des 2 acteurs principaux

2 crédits gâchés pour un navet pareil ! Il ne se passe rien et la musique est parfois sinistre.

Super!!

Ahmed et Farah se croisent à la Sorbonne. Entre livres et intuitions poétiques, un lien se tisse mais leur attirance ne tient qu’à un fil, celui tendu par les récits poétiques des maîtres d’orient. Tandis que Farah se donne, Ahmed se fuit. Leur rencontre est pourtant inévitable… Par les temps qui courent (mal), quoi de plus emballant qu’un film qui confie littérature et poésie à deux étudiant(e)s, l’un français d’origine algérienne, l’autre tunisienne venue étudiée à la Sorbonne, un de nos panthéons universitaire. Mais si les débats et cours se font avec des mots et des rimes, ils interrogent aussi nos racines et nos préjugés. Leyla Bouzid réussit à merveille à conjuguer les études, le désir, le vrai, celui des êtres et les racines, souvent oubliés. Ainsi la poésie du désir, chère aux poètes orientaux du XVème siècle que découvrent Farah et Ahmed, qui appelle la chair et la sensualité. Justement Ahmed est submergé par le désir mais comme les célèbres et célébrés poètes, ne parvient à lui donner corps. Joliment interprété par Sami Outalbali, Ahmed est peut-être prisonnier d’idées préconçues qui collent aux bétons des cités, mais plus surement, a peur d’être emporté par les sentiments amoureux. En face, Farha, Zbeida Belhajamor très juste elle aussi, a l’art de la patience et des questions qui font mouche. On suit avec envie l’apprentissage du jeune homme qui par la magie d’un exposé en classe, un exercice qu’il redoute par-dessous tout, libère sa passion et l’écrit en toute lettre. Pas de cours magistraux sur la cité ni de dealers aux portes des immeubles, mais des bandes de garçon qui entre glandes et provocations, nous rappellent que la jeunesse peut être aussi ennuyeuse. La réalisatrice donne « corps » à l’amour à travers doutes et caresses, l’ensemble filmé de manière à provoquer l’émoi et l’émotion. C’est le cinéma qu’on aime, à la fois ambitieux et si commun, dans le sens où il interroge notre rapport au désir. Poe aurait sans doute aimé voir ce film, lui qui aimait tant lire entre les lignes de sa vie.

Un film charmant sur le sentiment amoureux. On passe un très bon moment.

Un très joli film sensible aux émotions justes. La réalisatrice aborde son sujet avec délicatesse et pudeur. Les deux jeunes acteurs sont excellents. À voir !

Une pépite ! L'héroïne irradie ! A voir absolument !

Beaucoup de sensualité, de sensibilité, d'émotions dans ce film. Les extraits de poèmes et littéraires subliment la réalisation cinématographique. Très beau couple d'acteurs. Film très poétique++

Très joli film, sensible et intelligent. Le personnage central est un garçon bousculé, qui s ouvre peu à peu à la sensualité, et qui soulève petit à petit la chappe ėcrasante des carcans sociaux et religieux ... Farah qui lui offre cette ouverture vers elle et le monde est absolument fabuleuse.

Sujet traité avec beaucoup de sensibilité. Leila Bouzid sort des clichés habituels de la vie en banlieue parisienne. Au contraire elle place son histoire d'amour naissant sur les bancs de la Sorbonne dans un cours de littérature comparée sur les écrivains et poètes arabes du 14ème siècle. De longues séquences de film qui posent un rythme lent.