Bibliothèque municipale de Dijon

Portrait affin&eacute; d&#39;un groupe &agrave; la fois populaire et exp&eacute;rimental, engag&eacute; et secret, mais sans &eacute;gal depuis les ann&eacute;es 1990. 

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Avec plus&nbsp;de 30 millions d&#39;albums &eacute;coul&eacute;s en trente ans, Radiohead fait figure de mastodonte dans l&#39;industrie musicale. Pourtant, le groupe britannique &eacute;volue dans une dimension singuli&egrave;re, &agrave; la fois indissociable de son &eacute;poque depuis les ann&eacute;es 1990 et m&ucirc; par une certaine discr&eacute;tion, que viennent&nbsp;en g&eacute;n&eacute;ral troubler la sortie de leurs disques, toujours &eacute;v&eacute;nementielle, et certaines de leurs positions r&eacute;fractaires aux pratiques des maisons de disques. 
 
Stratosph&eacute;riques 
Le succ&egrave;s du chanteur Thom Yorke et de ses comp&egrave;res s&#39;&eacute;tait pourtant b&acirc;ti sur un malentendu&nbsp;: l&#39;&eacute;norme impact de Creep, premier single en 1992, qui les prend de court et menace de les cataloguer comme &quot;groupe grunge &agrave; tube&quot;. Radiohead va alors d&eacute;passer cette image r&eacute;ductrice et donner &agrave; sa musique une ampleur proche de l&#39;inou&iuml;. Le majestueux OK&nbsp;Computer (1997) les porte &agrave; des hauteurs de composition et de cr&eacute;ativit&eacute; sonore stratosph&eacute;riques tandis qu&#39;ils avancent les convictions politiques qui prendront corps dans leurs albums suivants en d&eacute;non&ccedil;ant les formes d&#39;ali&eacute;nation moderne (consum&eacute;risme, techno-surveillance, manipulation politique, etc.). Ce documentaire plonge au c&oelig;ur de Radiohead, machine complexe et m&eacute;lancolique, et &eacute;claire ses rouages gr&acirc;ce &agrave; des archives et des t&eacute;moins concordants (biographe, philosophe, musicologue&hellip;)&nbsp;: ce groupe majeur n&#39;a pas fini de r&eacute;gner.

Le Monde selon Radiohead

Le passionnant portrait d&rsquo;un chanteur qui fit de la lutte contre l&rsquo;apartheid en Afrique du Sud un combat, doubl&eacute; de son &eacute;mouvante confession au soir de sa vie. 

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Les chansons qui font l&rsquo;histoire sont rares. &quot;Asimbonanga&quot; en fait partie. Elle a propuls&eacute; Savuka, le groupe du chanteur et danseur Johnny Clegg, en t&ecirc;te des ventes de disques en 1987, avant de s&#39;imposer en hymne de la lutte contre l&rsquo;apartheid en Afrique du Sud. D&eacute;di&eacute;e au leader de l&rsquo;ANC Nelson Mandela, &agrave; l&rsquo;&eacute;poque emprisonn&eacute; depuis vingt-quatre ans, la chanson du &quot;Zoulou blanc&quot; marque un jalon dans la trajectoire d&rsquo;un artiste qui a pass&eacute; sa jeunesse &agrave; braver la censure. 
 
Confession intime 
Alors qu&rsquo;il avait jusqu&rsquo;ici refus&eacute; tout projet de documentaire sur sa vie, Johnny Clegg a accept&eacute; de se laisser filmer par Amine Mestari, chez lui &agrave; Johannesburg. &Acirc;g&eacute; de 65 ans et se sachant condamn&eacute; &agrave; br&egrave;ve &eacute;ch&eacute;ance par un cancer incurable, la star a souhait&eacute; revenir sur son enfance, sa jeunesse et sa carri&egrave;re. Particuli&egrave;rement &eacute;mouvant, ce portrait entrem&ecirc;le confessions intimes d&rsquo;un homme affaibli mais au regard toujours p&eacute;tillant, t&eacute;moignages de ses compagnons de route, &agrave; l&rsquo;instar de Sipho Mchunu, avec lequel il fonda son premier groupe, Juluka, images de la vie quotidienne sous l&rsquo;apartheid et extraits de concerts d&rsquo;un artiste engag&eacute;, dont on sait moins qu&rsquo;il est aussi anthropologue et grand sp&eacute;cialiste... des&nbsp;Zoulous.&nbsp;

Johnny Clegg : le Zoulou blanc

A Nantes, Lyon, Paris, New York et Berlin, nous rencontrerons cette g&eacute;n&eacute;ration h&eacute;t&eacute;roclite et spontan&eacute;e qui r&eacute;invente sans cesse cette discipline. Flashbox, Alem et BMG, trois beatboxers fran&ccedil;ais acteurs de la sc&egrave;ne internationale, nous guident &agrave; travers les diff&eacute;rents lieux de cr&eacute;ation et les principaux courants artistiques li&eacute;s au Beatbox depuis sa naissance. Nous suivrons le pionnier Doug E. Fresh &agrave; Harlem, les meilleurs artistes new yorkais Kidlucky et Kenny Muhammad, qui sont des l&eacute;gendes vivantes, BMG et Alem &agrave; Lyon, Flashbox &agrave; M&acirc;con, ainsi que d&rsquo;autres beatboxers que nous verrons se pr&eacute;parer pour les prochains championnats du monde de Berlin.

Beatbox, boom bap around the world

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France, 1918, sur le front de Champagne.&nbsp;Une unité se fait remarquer par sa bravoure au combat : le 15ème régiment de la garde nationale de New York. Une unité composée exclusivement de soldats noirs.&nbsp;Surnommée les « Harlem Hellfighters », ce sera l’unité américaine la plus décorée de la Première Guerre mondiale.Parmi ces deux mille soldats afro-américains, cinq cents seront décorés de la « Croix de Guerre » française. Parmi eux, Henry Lincoln Johnson, modeste bagagiste à la gare d’Albany, James Reese Europe, musicien et chef d’orchestre culte de la scène New Yorkaise, Noble Sissle, compositeur et interprète, et Horace Pippin, artiste peintre… Tous sous sont le commandement d’un officier blanc progressiste, William Hayward.En France, ce ne sont pas seulement la liberté et la démocratie qu’ils viennent défendre avec rage, mais l’égalité raciale.Ces soldats afro-américains espèrent, une fois de retour au Pays, être en n considérés comme des citoyens américains à part entière.

La grande guerre des Harlem Hellfighters 

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