03 MAI 2018

Le Figaro - Armelle Heliot: L'illusion comique

" Transposé dans notre monde, «l'étrange monstre», ainsi que le dramaturge lui-même appelait sa pièce, n'a rien perdu de son alacrité. Une sombre histoire de trafic de jeux vidéo, d'inquiétants Asiatiques, des adultes intéressés par l'argent et des jeunes déchirés par les sentiments et leurs moirures, une grotte qui est peut-être la salle de vidéosurveillance, et le mage, ce concierge détenteur de tant de secrets, comme Alcandre, Mathieu Amalric ose des transpositions sidérantes. C'est gonflé et c'est juste ! Ce bijou est le troisième volet d'une collection lancée par Muriel Mayette, ­administrateur général de la Comédie-Française avec l'appui de France 2. «Je voulais, explique-t-elle, avec cette simplicité qui traduit une autorité profonde, que la troupe puisse contribuer à enrichir notre patrimoine audiovisuel, qui est très riche, mais que nous trouvions, avec des réalisateurs, des formes nouvelles (...) un spectacle récent, les mêmes acteurs, mais on ne recopie pas une mise en scène, on ne cherche pas à la transposer. Le réalisateur signe une création nouvelle.»

" Transposé dans notre monde, «l'étrange monstre», ainsi que le dramaturge lui-même appelait sa pièce, n'a rien perdu de son alacrité. Une sombre histoire de trafic de jeux vidéo, d'inquiétants Asiatiques, des adultes intéressés par l'argent et des jeunes déchirés par les sentiments et leurs moirures, une grotte qui est peut-être la salle de vidéosurveillance, et le mage, ce concierge détenteur de tant de secrets, comme Alcandre, Mathieu Amalric ose des transpositions sidérantes. C'est gonflé et c'est juste !

Ce bijou est le troisième volet d'une collection lancée par Muriel Mayette, ­administrateur général de la Comédie-Française avec l'appui de France 2. «Je voulais, explique-t-elle, avec cette simplicité qui traduit une autorité profonde, que la troupe puisse contribuer à enrichir notre patrimoine audiovisuel, qui est très riche, mais que nous trouvions, avec des réalisateurs, des formes nouvelles (...) un spectacle récent, les mêmes acteurs, mais on ne recopie pas une mise en scène, on ne cherche pas à la transposer. Le réalisateur signe une création nouvelle.»