15 MAI 2018

Paris Match - Yannick Vely: Vers la lumière

"Naomi Kawase n'abandonne pas cette façon si unique de saisir la vérité émotionnelle d'un personnage sur son visage et dans ses silences, mais elle raconte désormais des histoires plus «traditionnelles», donnant à son cinéma une universalité nouvelle.«Vers la lumière» pourrait être une banale histoire d'amour contrariée sans cette sensibilité à fleur de peau que l'on ressent toujours à travers son cinéma. Difficile de ne pas être touché par la trajectoire sentimentale de Misako et Masaya, aux destins étrangement liées. Et il y a donc un troisième personnage principal : la lumière. Comment elle nous éblouit, nous rassure, et ce qu'elle représente sur le plan métaphorique. Plus le film avance vers sa résolution sur la musique divine d'Ibrahim Maalouf, plus l'émotion monte en nous comme la marée des sentiments. La fin, sublime forcément, balaie toutes les réticences."

"Naomi Kawase n'abandonne pas cette façon si unique de saisir la vérité émotionnelle d'un personnage sur son visage et dans ses silences, mais elle raconte désormais des histoires plus «traditionnelles», donnant à son cinéma une universalité nouvelle.«Vers la lumière» pourrait être une banale histoire d'amour contrariée sans cette sensibilité à fleur de peau que l'on ressent toujours à travers son cinéma. Difficile de ne pas être touché par la trajectoire sentimentale de Misako et Masaya, aux destins étrangement liées. Et il y a donc un troisième personnage principal : la lumière. Comment elle nous éblouit, nous rassure, et ce qu'elle représente sur le plan métaphorique. Plus le film avance vers sa résolution sur la musique divine d'Ibrahim Maalouf, plus l'émotion monte en nous comme la marée des sentiments. La fin, sublime forcément, balaie toutes les réticences."