Télérama - Jacques Siclier, decembre 1970: Pépé le Moko
« Pépé le Moko, c'est l'installation officielle dans le cinéma français d'avant-guerre du romantisme des êtres en marge, de la mythologie de l'échec. Les personnages sont tous des asociaux, même Gaby, type de ce qu'on appelait alors, « la poule de luxe ». Les policiers sont des agents du destin. Pépé, mauvais garçons régénéré par l'amour, berce avec Gaby, sa nostalgie de Paris en évoquant Pigalle et le métro comme dans les chansons réalistes à la mode. Et Tania, cette Piaf avachie, déplumée, échouée dans la Casbah, pleure en s'écoutant chanter sur un disque « Où est-il mon moulin de la place Blanche ? ». C'est de la poésie populiste à fleur de peau... »
« Pépé le Moko, c'est l'installation officielle dans le cinéma français d'avant-guerre du romantisme des êtres en marge, de la mythologie de l'échec. Les personnages sont tous des asociaux, même Gaby, type de ce qu'on appelait alors, « la poule de luxe ». Les policiers sont des agents du destin. Pépé, mauvais garçons régénéré par l'amour, berce avec Gaby, sa nostalgie de Paris en évoquant Pigalle et le métro comme dans les chansons réalistes à la mode. Et Tania, cette Piaf avachie, déplumée, échouée dans la Casbah, pleure en s'écoutant chanter sur un disque « Où est-il mon moulin de la place Blanche ? ». C'est de la poésie populiste à fleur de peau... »