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Camping Cosmos

De Jan Bucquoy (1996)
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3.5/5
1 note
1H28Cinéma / ComédieBelgique
SD
VF
Mer du Nord, été 1986. Etre animateur culturel dans un camping : mission impossible ? Vandeputte, le gérant du camp, entend, lui, se faire entendre. Théâtre et poésie face à karaoké et élection de Miss Cosmos. Beau combat ! Un film 100% sea, sex and belge. Donc intelligent, subtil et fuck.

proposé par :

Critique (1)

aden - Philippe Piazzo: Camping Cosmos
" "La chronique subjective, mais fidèle, d'une expérience d'animation culturelle en milieu populaire." Eté 1986, au camping Cosmos, un clone de Tintin anime donc une radio amateur tandis que le groupe CLT (culture-loisirs-tourisme) monte Mère Courage de Brecht sur l'estrade de la plage... vite remplacée par un radio-crochet, l'élection de miss Camping ou l'amour à poil sur la scène (en fait, des lapins qui copulent). Jan Bucquoy, célèbre agitateur belge (la famille d'Hergé lui a intenté un procès et le roi Baudoin était l'une de ses cibles préférées), réalise, selon ses termes, "un film pyromanesque". Exactement. Comprenez qu'il fait feu de tout bois : "Un publiciste, c'est un salaud qui vend de la merde aux pauvres en les prenant pour des cons... et on appelle ça être créatif" ; " Si les élections pouvaient vraiment changer les choses, elles seraient interdites depuis longtemps"... Et qu'il élève l'amour à la hauteur d'un art surréaliste, avec ses slogans peints aux quatre coins de l'écran : "Nos désirs sont réels" ou "La femme est mystérieuse comme la vache, et inversement".
Très drôle, très subversif, très politique. Très choquant aussi pour certains (eh oui, au camping, "les toilettes sont toujours bouchées", la gardienne y passe son temps à lire L'Etre et le Néant et Lolo Ferrari apprend à jouer du hoola-hoop...). Mais le mauvais goût de Jan Bucquoy a surtout le goût exquis de la liberté.

vos avis (1)

JLP14 décembre 2022
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Loufoque et absurde, à replacer dans les années 80, avec des musiques appropriées, avec un Tintin un peu grassouillet... Humour belge, à prendre (au moins) au second degré.