1 saison
Synopsis
Pack 1 : épisodes xx à 2
Episode XX - 13min : William Klein - Découvrez les deux exigences qui caractérisent le style de William Klein : la proximité et le mouvement. William Klein a toujours agi à contre-courant des règles établies. Peintre, cinéaste, graphiste, photographe de mode, il dérange les habitudes en faisant de son objectif l'outil d'un face à face sans concession avec son sujet, en introduisant le hasard et la déformation dans des cadrages toujours audacieux. La découverte des planches contacts de William Klein est accompagnée par le seul commentaire du photographe qui livre ici le tissu même de son expérience photographique. La voix de Klein retrace les méandres et les périples de scènes photographiques passées, oscillant entre les souvenirs accessoires et la réflexion grave ou drôle que permet la distance du temps. L'image ne s'écarte jamais de ses planches contacts. Elles sont à elles seules le champ d'investigation visuelle d'une caméra soumise, par le moyen du banc-titre, à tous les modes de l'observation.
Episode 2 - 13min : Henri Cartier-Bresson - Portrait de HCB, photographe depuis 1931 et cofondateur de l’agence Magnum, universellement connu et farouchement secret… En 1947, il fonda avec R. Capa, D. Seymour et G. Rodger l'agence coopérative Magnum qui a porté le reportage à son apogée dans les domaines des grands conflits historiques et de la scène sociale, politique et privée. De 1948 à 1950, il passa son temps entre l'Europe, la Chine et l'Indonésie. "...La feuille de contacts c'est une sorte de sismographe qui enregistre l'instant, nous dit Henri Cartier-Bresson. C'est très indiscret, tout est inscrit : ce qui nous a surpris, ce qu'on a attrapé au vol, ce qu'on a raté, ce qui a disparu... ou un événement qui monte, qui monte jusqu'à l'image qui est un épanouissement..."
Synopsis
Pack 2 : épisodes xx à xx
Episode XX - 13min : Raymond Depardon - Retrouvez ce photographe, cinéaste, auteur de livres, célèbre pour l'acuité de son regard délaissant le spectaculaire pour s'intéresser au " presque rien". Raymond Depardon a contribué à renouveler complètement la photographie de reportage en France. Né en 1942, il fait ses premières photos en 1954, dans la ferme de ses parents et arrive à Paris en 1958. D'abord photographe pour l'agence Delmas (1960-1962), il fonde l'agence Gamma en 1967, avec Gilles Caron, Hubert Henrotte et Hugues Vassal. En 1979, il quitte Gamma pour devenir membre de l'agence Magnum, dont il devient Vice-président européen en 1980. En 1991, il reçoit le Grand Prix National de la Photographie. En mai dernier, le Président du CNC polonais lui a remis le prix prestigieux du Festival International de documentaire de Cracovie, le prix " Dragon des Dragons ". Il se concentre, pour Contacts, sur son reportage dans l'asile psychiatrique de San Clemente.
Episode XX - 13min : Joseph Koudelka - Au rythme des saisons, Joseph Koudelka photographie le Printemps de Prague, les gitans, les terres d’exil, construisant une oeuvre qui se situe hors du temps. Joseph Koudelka méprise les commentaires, les explications, les justifications. Il livre ses photos sans légende. Animé par la seule volonté de voir, de garder ce qu'il voit, de le fixer dans une forme qui est la sienne et qui traduit au fil des reportages son sens aigu des proportions, des matières et de la lumière.
Synopsis
Pack 3 : épisodes 5 à 6
Episode 5 - 13min : Edouard Boubat - Regard sur Edouard Boubat ou celui que Jacques Prévert définissait comme un " correspondant de Paix ". Edouard Boubat est né à Paris le 13 septembre 1923, il disparût en 1999. C’est entre 1946 et 1950 qu’il effectue ses premières photographies dont la “Petite fille aux feuilles mortes”. En 1950, “L’arbre et la poule”, sa première photographie, est publiée dans Caméra. En 1951, il expose à la Hune avec rassaï, Doisneau, Facchetti, Izis. En 1984, Edouard Boubat obtient le Grand Prix National de la Photographie.
Episode 6 - 13min : Elliott Erwitt - Retour sur Elliott Erwitt, reporter de l'agence Magnum, américain d'adoption et photographe de l'humour. Pour Elliott Erwitt, la photographie est un métier de paresseux, il suffit de connaître la composition et d'avoir le sens de la finesse. "N'importe quel orang-outang aurait pu prendre une photo correcte à ce moment-là", ajoute en commentant ses planches contact ce passionné de la photographie, grand admirateur de Cartier-Bresson, Atget et Modigliani. Erwitt a une manière très personnelle de capter la coïncidence. Sa cible favorite est le chien, devenu au fil des ans la métaphore du dérisoire, le portefaix de toutes les petites misères du monde comme il le souligne en commentant ses planches.
Synopsis
Pack 4 : épisodes xx à 8
Episode XX - 13min : Marc Riboud - Une photo, dit Marc Riboud, c'est une rencontre, une surprise... Photographe reporter, Marc Riboud est surtout un promeneur solitaire qui flâne, marchant de longues heures au hasard, jusqu'à ce que parfois l'actualité transforme sa flânerie en course folle.
Episode 8 - 13min : Helmut Newton - Célèbre pour ses images provocantes de la femme et de la mode, il est le photographe star des magazines de luxe d’Europe et d’Amérique. Helmut Newton, photographe de mode, est aussi le chroniqueur méticuleux d'une classe sociale qui le fascine, celle des gens riches. Son goût de la beauté fait qu'il est un témoin ébloui mais lucide d'un monde dont il perce les apparences.
Synopsis
Pack 5 : épisodes 9 à xx
Episode 9 - 13min : Don McCullin - John Le Carré le résume ainsi : "Il est arrivé sur les champs de bataille avec des blessures ouvertes, et a amèrement refusé de les laisser cicatriser depuis". Du Vietnam au Nigéria en passant par le Liban et le Salvador, Don McCullin a été le photographe témoin des conflits les plus sanglants de la deuxième moitié du Xxè siècle. A travers ses "contact" sur le Biafra ou le Bangladesh, il dit son horreur de la guerre et le refus de toute esthétisation.
Episode 10 - 13min : Leonard Freed - L'un des plus talentueux photographes américains contemporains. Il dit que la photo doit être un métier amusant, ou lucratif; qu’il peut aussi remplacer une psychothérapie. Il dit que les contacts, on les regarde et on les garde, alors que les photographies ont leur propre vie. A l’aide de ses contacts, Leonard Freed peut suivre la course du temps.
Episode XX - 13min : Eugene Richards - Le miroir sans complaisance de l'Amérique. Depuis trente ans, ce photographe américain indépendant s’attache à révéler les situations sociales dans son pays : pauvreté, sans-abri, drogue, gangs, violence.C’est à travers des photos sombres, traversées de diagonales violentes, de gestes qui brisent le cadre, fragmentent les corps dans des décors désolés qu’il tend un miroir sans complaisance à l’Amérique. Son écriture très directe aux cadrages à la fois purs et violents toujours en noir et blanc est un cri contre l’exclusion et dresse le portrait d’une Amérique que les Américains ne veulent pas voir.
Réalisation : William Klein
Réalisation : Robert Delpire
Réalisation : Raymond Depardon
Réalisation : Roger Ikhlef
Réalisation : Elliott Erwitt
Réalisation : Alain Taieb
Réalisation : Philippe Collin
Réalisation : Sylvain Roumette
Réalisation : Leonard Freed
Réalisation : Jean Pierre Krief
Créateur : William Klein
- Couleur : Couleur
- Langues : Français, Allemand, Anglais
- Date de production : 1990
- Pays de production : France
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- 11Programmes disponibles