
Corpo Celeste
1H40Cinéma / DrameItalie
"Que veut dire Eli, Eli, lama sabachthani ?" demande Marta au vieux prêtre. "C’est un cri, c’est Jésus qui hurle, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?". Ce cri résonne en elle. Marta scrute sa ville natale en Calabre, où elle vient tout juste de rentrer avec sa mère et sa soeur, après avoir grandi en Suisse. Du haut de ses treize ans, elle se sent comme une étrangère dans cette Italie du sud dévastée. Elle a maintenant l’âge de faire sa confirmation et le catéchisme est le meilleur endroit pour tenter de s’intégrer. Mais loin de ses rêves "célestes", elle ne fait qu’y découvrir les petits arrangements de la communauté.
Premier rôle : Salvatore Cantalupo
Premier rôle : Anita Caprioli
Premier rôle : Renato Carpentieri
Premier rôle : Paola Lavini
Second rôle : Pasqualina Scuncia
Second rôle : Yile Yara Vianello
Réalisation : Alice Rohrwacher
Scénario : Alice Rohrwacher
Producteur : Carlo Cresto-Dina
Producteur : Jacques Bidou
Producteur : Marianne Dumoulin
Producteur : Tiziana Soudani
Directeur de la photo : Hélène Louvart
Montage : Marco Spoletini
Son : Emanuele Cecere
Son : Daniela Bassani
Son : Marzia Cordo
Musique originale : Piero Crucitti
Décors : Luca Servino
Costumes : Loredana Buscemi
- Date de sortie en salles : 28 décembre 2011
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Italien
- Date de production : 2011
- Pays de production : Italie, France, Suisse
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Critiques (2)
Les Inrockuptibles - Léo Soesanto: Corpo Celeste
"(...) la plus belle réussite du film est d’inscrire cette transition d’ado dans un corps social précis, tout aussi fascinant à regarder qu’une planète au télescope : un milieu où la religion est aussi en transition, en lutte avec l’époque et l’individualisme, incarné par ce prêtre à la limite du mafieux. Ce bout de Calabre gris, sinistré, aux immeubles non achevés, en est aussi le cadre idéal.
"(...) Corpo Celeste n’en fait jamais trop et préfère afficher tout du long la même perplexité que son héroïne. De celle qui fait ouvrir grand les yeux, tendre le corps, se lever sur la pointe des pieds pour mieux voir. C’est le stade le plus proche de la grâce, de l’élévation, que le film veut et peut offrir (et réussit souvent), en toute honnêteté."
"(...) Corpo Celeste n’en fait jamais trop et préfère afficher tout du long la même perplexité que son héroïne. De celle qui fait ouvrir grand les yeux, tendre le corps, se lever sur la pointe des pieds pour mieux voir. C’est le stade le plus proche de la grâce, de l’élévation, que le film veut et peut offrir (et réussit souvent), en toute honnêteté."
Le Monde - Thomas Sotinel: Corpo Celeste
" Le recours à l'image numérique, l'importance donnée aux bruits de la ville (et la musique ici relève généralement du bruit) donnent d'abord à Corpo Celeste une dimension documentaire. On voit l'Eglise catholique comme on l'a rarement vue au cinéma, engagée dans une course commerciale face aux dénominations protestantes plus rompues aux règles du show-business."
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biadevasco24 novembre 2024