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De Rithy Panh (2021)
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1H38Documentaire / NatureFrance
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Un panorama de la cruauté humaine, dans un conte fantasmé où les animaux prennent le pouvoir. Par son petit théâtre de figurines, Rithy Panh raconte l’homme, sa soif de feu et de sang ainsi que sa fuite en avant vers la mort de toutes choses.
 
Les animaux ont pris le pouvoir et réduit les hommes en esclavage. À l’aide de la technologie des vaincus, ils remontent le fil des inventions humaines qui vont de pair avec le mépris de la nature, la soif de pouvoir, l’industrialisation de la mort, la réécriture totalitariste du réel. Ni l’art, ni le langage ne les auront sauvés. Cependant, abreuvés d’images, les vainqueurs cèdent aux mêmes sirènes qui ont précipité les hommes à leur perte : génocide, écocide… L’anthropocène et sa "nuit interminable", gorgée de feu et de sang.

Transe violente
Grâce à des figurines d'argile d’une grande poésie, qu'il avait déjà mises en scène dans L'image manquante, Rithy Panh raconte une fable universelle, vaste et cruelle, vieille comme le monde. Une "façon de vivre et de mourir" guidée par l’ogre de l’idéologie, l’appel constant du pouvoir et le dédain du sang versé. Au fil de ce récit, la réalité implacable du gâchis prend à la gorge, dans une mosaïque surréaliste d’images de meurtres gratuits, de cruauté animale ou d’explosions atomiques. Les visages impassibles des statuettes d’hommes et d’animaux (dotées d’une âme dans la spiritualité cambodgienne) assistent au spectacle. Une transe violente, que seule apaise la possibilité d'une coexistence, l’espoir ténu d’une réinvention. "Après le monde technique et brûlant, il y aura encore la poésie", assure Rithy Panh. Un appel à la raison, par la voix d’un "rêveur naïf", adressé à l'humanité.

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