Barny, bien que marxiste, est intriguée par le mystère de la religion. En confession, elle provoque le jeune prêtre, Léon Morin, qui ne se refuse pas au dialogue. Sur le point de se convertir, elle découvre qu'elle aime le prêtre... « Ce qui m’a attiré dans le livre de Béatrice Beck que j’avais envie de porter à l’écran depuis sa parution (1952), dit Melville, c’est le personnage de Léon Morin, à cause de cette façon non autobiographique de se raconter qui est propre, je crois, à tous les créateurs, puisque si j’avais été prêtre, j’aurai agi comme lui… Un metteur en scène doit pouvoir se déguiser, dans chacune de ses entreprises, dans un costume de la couleur de ce qu’il raconte. » Le futur auteur du "Doulos" et du "Cercle rouge" met alors en scène la confrontation amoureuse et politique comme un face à face intense entre le Ciel et la Terre, où le trouble naît du sentiment. Belmondo, magnifique, y tient l'un des rôles les plus surprenants de sa carrière.

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