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Les Lumières de la ville

De Charlie Chaplin (1930)
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4.5/5
6 notes
1H27Cinéma / Culte & ClassiqueÉtats-Unis
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Charlot s'éprend d'une jeune fleuriste aveugle qui le prend pour un homme riche. Un milliardaire, à qui Charlot a sauve la vie, lui offre sa voiture et de l'argent. Mais très vite, Charlot dilapide sa fortune. Pour offrir à celle qu'il aime l'opération qui lui rendra la vue, il doit trouver du travail... Mais au royaume de la bourgeoisie désenchantée, le vagabond est roi et l'aveugle reine.

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Critiques (2)

Critikat.com - Théo Ribeton: Les Lumières de la ville
On rit encore de bon cœur, de même qu’on est souvent touché (et même à la fin, bouleversé) par l’extrême pudeur de cette histoire d’amants qui ne se voient pas et se touchent à peine. Les Lumières de la ville procède par petites touches, pleines d’une humilité inhérente à la concision du muet. Les tours de passe-passe mis en œuvre par Chaplin pour offrir à la jeune aveugle une présence – un regard – dans le monde la rendent bien plus émouvante que ne le serait une voyante. Inutile de voir ou d’entendre : l’imagination fait le reste, comme dans ce champ-contrechamp final où pour tout baiser, Chaplin se contente de tenir une main. La nôtre, sûrement."
Télérama - François Gorin: Les Lumières de la ville
Mais tout l'art de Chaplin, inextricablement tissé de délicatesse et de grossièreté, consiste à nous mener en bateau jusqu'au climax romantique. Avant cette étreinte finale, qui d'ailleurs n'a pas lieu, le clochard cordial aux manières tout à la fois frustes et efféminées doit passer par d'autres embrassades, plus rudes. Il se heurte, en effet, à deux archétypes de la virilité : le richard pochetron, qui ne fraternise qu'en état d'ivresse ; et le boxeur tout bonnement bestial, que Charlot affronte en combat (d'anthologie) pour les yeux de sa dulcinée."

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