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Les Lumières de la ville
1H27Cinéma / Culte & ClassiqueÉtats-Unis
Charlot s'éprend d'une jeune fleuriste aveugle qui le prend pour un homme riche. Un milliardaire, à qui Charlot a sauve la vie, lui offre sa voiture et de l'argent. Mais très vite, Charlot dilapide sa fortune. Pour offrir à celle qu'il aime l'opération qui lui rendra la vue, il doit trouver du travail... Mais au royaume de la bourgeoisie désenchantée, le vagabond est roi et l'aveugle reine.
Premier rôle : Charlie Chaplin
Premier rôle : Virginia Cherrill
Premier rôle : Florence Lee
Premier rôle : Harry Myers
Premier rôle : Hank Mann
Second rôle : Allan Garcia
Second rôle : Henry Bergman
Second rôle : Albert Austin
Second rôle : James Donnelly
Second rôle : John Rand
Second rôle : Robert Parrish
Second rôle : Ray Erlenborn
Second rôle : Austen Jewell
Second rôle : Stanhope Wheatcroft
Second rôle : Eddie Baker
Second rôle : Stanley Sandford
Second rôle : T.S. Alexander
Second rôle : Victor Alexander
Second rôle : Jean Harlow
Réalisation : Charlie Chaplin
Scénario : Charlie Chaplin
Producteur : Charlie Chaplin
Producteur : Charles Chaplin Productions
Directeur de la photo : Gordon Pollock
Directeur de la photo : Rollie Totheroh
Montage : Charlie Chaplin
Montage : Willard Nico
Son : Theodore Reed
Musique originale : Charlie Chaplin
Musique originale : Alfred Newman
Décors : Charles D. Hall
Décors : Al Ernest Garcia
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Noir et blanc
- Langue : Anglais
- Date de production : 1930
- Pays de production : États-Unis
- Titre original : City Lights
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Critiques (2)
Critikat.com - Théo Ribeton: Les Lumières de la ville
" On rit encore de bon cœur, de même qu’on est souvent touché (et même à la fin, bouleversé) par l’extrême pudeur de cette histoire d’amants qui ne se voient pas et se touchent à peine. Les Lumières de la ville procède par petites touches, pleines d’une humilité inhérente à la concision du muet. Les tours de passe-passe mis en œuvre par Chaplin pour offrir à la jeune aveugle une présence – un regard – dans le monde la rendent bien plus émouvante que ne le serait une voyante. Inutile de voir ou d’entendre : l’imagination fait le reste, comme dans ce champ-contrechamp final où pour tout baiser, Chaplin se contente de tenir une main. La nôtre, sûrement."
Télérama - François Gorin: Les Lumières de la ville
" Mais tout l'art de Chaplin, inextricablement tissé de délicatesse et de grossièreté, consiste à nous mener en bateau jusqu'au climax romantique. Avant cette étreinte finale, qui d'ailleurs n'a pas lieu, le clochard cordial aux manières tout à la fois frustes et efféminées doit passer par d'autres embrassades, plus rudes. Il se heurte, en effet, à deux archétypes de la virilité : le richard pochetron, qui ne fraternise qu'en état d'ivresse ; et le boxeur tout bonnement bestial, que Charlot affronte en combat (d'anthologie) pour les yeux de sa dulcinée."