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Les Petites Marguerites
1H30Cinéma / Culte & ClassiqueTchéquie / Slovaquie
Marie 1 et Marie 2 s'ennuient fermement. Leur occupation favorite consiste à se faire inviter au restaurant par des hommes d'âge mûr, puis à les éconduire prestement. Fatiguées de trouver le monde vide de sens, elles décident de jouer le jeu à fond, semant désordres et scandales, crescendo, dans des lieux publics…
Premier rôle : Ivana Karbanová
Premier rôle : Jitka Cerhová
Second rôle : Marie Cesková
Second rôle : Jirina Myskova
Second rôle : Marcela Brezinová
Second rôle : Oldrich Hora
Second rôle : Julius Albert
Réalisation : Věra Chytilová
Scénario : Věra Chytilová
Scénario : Ester Krumbachová
Producteur : Bohumil Smida
Producteur : Ladislav Fikar
Producteur : Ceskoslovensky Films
Producteur : Filmové Studio Barrandov
Directeur de la photo : Jaroslav Kučera
Montage : Miroslav Hájek
Son : Ladislav Hausdorf
Musique originale : Jirí Sust
Musique originale : Jiri Slitr
Décors : Karel Lier
Costumes : Ester Krumbachová
Auteur de l'oeuvre originale : Věra Chytilová
Auteur de l'oeuvre originale : Pavel Juráček
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Tchèque
- Date de production : 1966
- Pays de production : Tchéquie, Slovaquie
- Titre original : Sedmikrasky
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Critique (1)
Premier plan - Marie-Magdeleine Brumagne: Les Petites Marguerites
"Chytilova, avec ce film, montre toute la maturité de sa personnalité. Elle saisit l'indifférence de la plupart des individus au monde qui entoure ses personnages, indifférence qui les mène à l'ultime catastrophe. La réalisatrice, pour obtenir un effet critique total, pousse le comique jusqu'au grotesque, refusant au spectateur un recours quelconque à la psychologie. Elle tend à le confronter immédiatement avec une morale. Elle appelle son film : un document philosophique grotesque. Pour parvenir à ces buts, elle use de toutes les recherches du langage cinématographique pour mieux le dynamiter. Quant à la caméra de Kucera et à l'utilisation de la couleur, l'une comme l'autre ne se plient à aucune règle admise. C'est le délire rigoureusement calculé par l'acquisition d'un métier parfaitement maîtrisé, qui permet de prendre avec lui toutes les distances et toutes les libertés.
Le comique grotesque de cette œuvre débouche sur une sorte de désespoir existentiel, lui-même reposant sur une lucidité aiguë. Chytilova nous renvoie l'image d'une société qui n'a « plus rien dans le ventre », selon une mise en scène foncièrement irréaliste. La déformation de la bande sonore et l'accompagnement musical sont également utilisés de façon à servir d'éléments complémentaires à ce jeu de massacre provocateur."
Le comique grotesque de cette œuvre débouche sur une sorte de désespoir existentiel, lui-même reposant sur une lucidité aiguë. Chytilova nous renvoie l'image d'une société qui n'a « plus rien dans le ventre », selon une mise en scène foncièrement irréaliste. La déformation de la bande sonore et l'accompagnement musical sont également utilisés de façon à servir d'éléments complémentaires à ce jeu de massacre provocateur."
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vos avis (2)
Shana02 janvier 2025
Alexane07 février 2022
A VOIR ET REVOIR ! A toutes les dépravées !