Lorsqu'Edna disparaît, sa fille Kay et sa petite-fille Sam se rendent dans leur maison familiale isolée pour la retrouver. Peu après le retour d'Edna, et alors que son comportement devient de plus en plus instable et troublant, les deux femmes commencent à sentir une présence insidieuse dans la maison. Edna refuse de dire où elle était, mais le sait-elle vraiment ?
Premier rôle : Emily Mortimer
Premier rôle : Robyn Nevin
Premier rôle : Bella Heathcote
Second rôle : Jeremy Stanford
Second rôle : Chris Bunton
Second rôle : Christina O'Neill
Second rôle : Catherine Glavicic
Second rôle : Steve Rodgers
Second rôle : John Browning
Second rôle : Robin Northover
Réalisation : Natalie Erika James
Scénario : Natalie Erika James
Scénario : Christian White
Producteur : Mike Larocca
Producteur : Todd Makurath
Producteur : Anthony Russo
Producteur : Joe Russo
Producteur : Angela Russo-Otstot
Directeur de la photo : Charlie Sarroff
Montage : Denise Haratzis
Montage : Sean Lahiff
Musique originale : Brian Reitzell
Décors : Vanessa Cerne
Costumes : Louise McCarthy
- Date de sortie en salles : 07 octobre 2020
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Anglais
- Date de production : 2020
- Pays de production : Australie
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Critiques (4)
- Le Monde - Jean-François Rauger: Relic"(...) Musique inquiétante, silences pesants, distorsion claustrophobique de l’espace et enfin défiguration monstrueuse paraissent s’émanciper des conventions de l’épouvante cinématographique tout en les utilisant pour s’affirmer comme les signes d’une terreur plus banale mais aussi, par un paradoxe évident, plus dérangeante.
Le film de Natalie Erika James témoigne d’un regard féminin particulier qui décentre habilement les clichés de l’horreur contemporaine pour fouiller singulièrement dans la psyché de trois générations de femmes." - ecranlarge.com - Simon Riaux: Relic"(...) Ces scènes du quotidien, la mise en scène décide de les contaminer d’un traumatisme ancien, dont on ne connaîtra jamais le fin mot. Et c’est là toute l’ambiguïté, le mystère, mais aussi l’effrayante beauté de Relic. Nos héroïnes sont progressivement infectées par un mal ancien, une présence qui infecte leur quotidien et menace de les empoisonner. Qui est vraiment cet être de souffrance, qui hante les personnages et paraît se rassasier de la peur qui monte, inexorablement ? Plutôt que d’y répondre, la réalisatrice développe une narration toute en sous-entendus, un piège ombrageux, qui se referme sur le public pour le précipiter vers un climax impressionnant. C’est là l’immense force du film : quitter soudain les rivages d’un cinéma chirurgical et cérébral, pour nous embarquer, une demi-heure durant, dans un dernier mouvement en forme de cauchemar paroxystique. Car si Natalie Erika James a précautionneusement bâti ce dédale mental et désespéré, c’est pour mieux en exploser brutalement toutes les conventions, et filmer un véritable opéra de terreur en démence. Cette fable de la décrépitude avec son petit nombre de personnages et son unité de lieu appelait pourtant une fin minimaliste, mais la réalisatrice sait comment contourner ces écueils et précipiter son trio de femmes en enfer. (...)"
- Le Bleu du Miroir - Grégory Perez: Relic"(...) Plus qu’un film d’horreur, c’est un film sur le deuil. Pour Kay et Sam, c’est le deuil de leur mère et grand-mère. Pour Edna, c’est la perte d’elle-même, de son autonomie, ses moyens, ses souvenirs… C’est faire le deuil de ce qui a été, et ne sera plus. Même les souvenirs disparaissent ou se troublent, se mélangent. Alzheimer, c’est un peu mourir avant la mort. Pour les proches, ça veut dire entamer un deuil avant l’heure, se préparer à l’inévitable, auquel on ne se prépare jamais vraiment, bien que l’on connaisse tous l’issue. Dans Relic, cela revient pour Kay à accepter l’entité qui se cache sous l’apparence de sa mère dans une scène finale forte et évocatrice, qui n’est pas sans rappeler Under the Skin (Jonathan Glazer, 2013).
Par bien des aspects, Relic apparaît comme le versant de Mister Babadook (2014). Le film de Jennifer Kent personnifiait les cauchemars des enfants dans leurs premières années en un monstre tangible. Relic, à l’inverse, montre les peurs et les démons qui frappent durant les dernières lueurs d’une vie. Relic serait quelque part la conclusion métaphorique de l’histoire d’une vie, là où Babadook en était le point de départ. Avec un monstre tout aussi effrayant que le Babadook, mais auquel il est cette fois impossible d’échapper. (...)" - Mondociné.net - Frédéric Serbource: Relic"(...) Avec une force de frappe allégorique aussi démente que la démence elle-même dans le film, on peut dire que Relic fait un véritable carton plein pour représenter visuellement la pléthore de ramifications que son lourd propos lui offre, et ce même jusque dans ses dernières minutes glaçantes ! À l’aune du triste sort de cette grand-mère seule et prisonnière des tourments de son esprit, on se surprend sans cesse à décortiquer chaque brillante émanation abstraite que Natalie Erika James choisit de traduire concrètement par l’image grâce à un usage astucieux des outils habituels de l’épouvante. Mieux, en parallèle, le film ne perd jamais vu l’évolution pertinente de ses deux héroïnes dans l’adversité pour en faire des contrepoids parfaits d’humanité à l’obscurité qui cherche à dévorer Edna. Évidemment pétries de contradictions internes sur le regard à porter à la fois sur la solitude et la maladie de leur parente, elles renvoient brillamment le spectateur à ses propres failles en la matière et le bousculent sur un terrain émotionnel finalement pas si souvent abordé aussi frontalement. Sublimé par les prestations d’Emily Mortimer et Bella Heathcote (merci de ne plus reléguer ces actrices géniales au second plan à l’avenir… et mention spéciale à Robyn Nevin bien entendu), Relic n’est pas qu’un simple film d’épouvante de plus, il est avant tout un drame usant des codes de l’épouvante avec une noirceur et une adresse absolument remarquables pour se faire l’écho de la détresse d’une personnage âgée délaissée. Et dire que ce n’est qu’un premier film…"
vos avis (16)
Tout voir- VALERIE01 novembre 2022
- MILO06 juin 2022Un film intéressant dans son traitement du rapport à la famille, de l'héritage que nous livré par nos aînés, du tabou qui en découle. ''Relic'' est particulièrement glaçant et vaut le coup d’œil, notamment pour son final très arty/expérimental.
- Christian Hean-François10 octobre 2021The Twilight Zone.
- patrick15 août 2021Rarement vu un pareil navet
- Géraldine13 juin 2021nickel !
- MAI15 mai 2021Un très bon film d'horreur ! Ambiance horrifique originale et qui donne les bons frissons ( ceux qui nous sont mémorables pendant un moment ) une thématique abordé différente que certains classiques et une intrigue inédite sur un sujet peu commun. Plus on avance dans le film, plus l'ambiance devient lourde, stressant, palpitante, puis d'un coup, tout sort et la peur nous envahit. Un film vraiment hors du lot. Une bonne musique qui met vraiment dans cette ambiance et des images qui aide beaucoup sur ce point. D'après certains avis, beaucoup d'entre eux dise que c'est une métaphore de la vieillesse. Je dois avouer que lorsqu'on a regarder le film en entier, on se rend compte que c'est un peu le sujet que voulais aborder la réalisatrice à travers son film de manière terrifiante, mais qui finalement à la fin, nous fait un peu réfléchir sur ce sujet et termine de manière poétique et mélancolique. Un film à regarder pour avoir un bon coup de flippe peu commun, dans de bonnes conditions !
- christiane11 avril 2021Mme Erika Jones semble avoir oublié que le cinéma, c'est d'abord fait pour les yeux : ce film se déroule dans une obscurité permanente, qui vire même souvent au noir total . A force d'essayer d'apercevoir quelque chose , tout suspense et tout sentiment d'effroi disparaît ....Circulez, y a rien à voir !
- ANAIS09 avril 2021
- VERONIQUE07 avril 2021bof .
- Stéphanie03 avril 2021Pas le chef d'oeuvre qui révolutionnerait le genre comme certains l'ont avancé,mais un très bon film, qui file la métaphore en sachant ne pas trop jouer les malins (encore que la tentation de trop se la jouer 'intellectualisant' à outrance était bien perceptible). Réussi pour moi grâce à une certaine retenue (pas de gore, pas d'emphase), à une interprétation très sensible de chacune des interprètes, à une très belle image et enfin, un sound desing efficace mais pas tonitruant. Je m'y suis projetée avec un plaisir manifeste.
- Baptiste24 mars 2021
- Marion15 mars 2021
- marie09 mars 2021Ce plaisir d'avoir peur .C'est réussi ici .
- sonia08 mars 2021Excellent
- Nicolas08 mars 2021Très sombre (ayez des yeux et un cerveau qui savent y faire avec le noir), très beau (quelle image !), très bien écrit (on croit saisir et puis on est cueilli). A recommander !
- Cecile 08 mars 2021Film terriblement angoissant où la musique, anxiogène au possible, est une actrice à part entière. Réalisé de main de maître, Relic nous plonge dans un véritable cauchemar, progressivement jusqu'au grand Final. Nous sommes tenus en haleine jusqu'a la dernière seconde. Public sensible, s'abstenir ! Il faut s'accrocher au fauteuil tellement ce film nous étouffe petit à petit. Métaphore de la vieillesse, de la maladie, de la perte de repères, Relic s'impose à nous et nous laisse en pleine réflexion, longtemps après la dernière image.