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Tesnota - Une vie à l'étroit

votre évaluation 3 sur 5
3/5
4 notes
1H58Cinéma / DrameRussie
SD
HD
VO
+ 12 ans
1998, Nalchik, Nord Caucase, Russie. Ilana, 24 ans, travaille dans le garage de son père pour l'aider à joindre les deux bouts. Un soir, la famille et les amis se réunissent pour célébrer les fiançailles de son jeune frère David. Dans la nuit, David et sa fiancée sont kidnappés et une rançon réclamée. Au sein de cette communauté juive repliée sur elle-même, appeler la police est exclu. Comment faire pour réunir la somme nécessaire et sauver David ? Ilana et ses parents, chacun à leur façon, iront au bout de leur choix, au risque de bouleverser l'équilibre familial.
 
Fougueux et d'une maîtrise formelle époustouflante, le premier film de Kantemir Balagov, protégé de Sokourov, est un véritable coup d'éclat. Il révèle également Darya Zhovner, prix d'interprétation à Angers. Un cinéaste et une actrice sont nés.
 
Avertissement : ce film peut contenir des scènes susceptibles de heurter la sensibilité de certains spectateurs.

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Critiques (2)

Libération - Didier Péron: Tesnota - Une vie à l'étroit
"Comme souvent dans les premiers films, l’avènement du metteur en scène est rendu possible par la rencontre presque miraculeuse avec une actrice en tout point fascinante, Darya Zhovner, qui de chaque plan fait un happening où elle joue d’incessantes ruptures tonales, comme si elle était traversée par plusieurs générations de femmes révoltées mais dont les pas seraient toujours restés comptés. Le rythme intérieur de son jeu est calqué sur la résonance de cette marche tendue et contrariée qui se finit dans un fracas de stroboscope en danse immobile, dans le souffle rauque d’un désir qu’on voudrait invaincu."
Télérama - Guillemette Odicino: Tesnota - Une vie à l'étroit
"Le film relie haine séculaire et claustrophobie familiale pour dépeindre une jeunesse dévorée par tous les maux, ethniques et familiaux. Ilana (Darya Zhovner, magnétique) pourrait être Suzanne d’A nos amours, de Pialat, se débattant pour sa liberté dans une ambiance proche du Little Odessa de James Gray. Après Faute d’amour, d’Andreï Zviaguintsev, et Une femme douce, de Sergei Loznitsa, voilà qu’un tout nouveau réalisateur virtuose filme son pays déchiré entre traditions et violences. Et une femme y cherchant, tragiquement, un avenir. Celui de la Russie ?"

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