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The Lobster

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4/5
31 notes
1H58Cinéma / ComédieGrèce
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+ 10 ans
Dans un futur proche... Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme sœur. Passé ce délai, elle sera transformée en l'animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s'enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants nommé les Solitaires.

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Critiques (2)

Télérama - Aurélien Ferenczi: The Lobster
" Yorgos Lanthimos ne donne aucune clé. On voit bien que son premier film anglophone, au casting luxueux, est une satire des injonctions au bonheur et à la vie à deux, prodiguées ad nauseam par la pub et autres images dominantes. C'est un système fermé : une machine à produire de la fiction gratuite et cérébrale, une fable acide sur les entraves que l'homme met sans cesse à son propre bonheur."
Première - Christophe Narbonne: The Lobster
" Ionesco n’aurait pas trouvé proposition plus absurde que celle-là. Extrêmement ritualisé et concret, l’univers dans lequel évoluent les personnages est d’emblée familier. On ne s’étonne pas de voir Colin Farrell, empâté et regard éteint, promener un chien qui n’est autre que son frère ; ou la domestique du lieu lui prodiguer avec ses fesses un massage génital qu’elle ne mène pas à son terme, juste en guise de punition. (...) Buñuelienne en diable, cette première partie en vase clos (on pense au Charme discret de la bourgeoisie) raconte évidemment des choses sur notre monde où priment les notions de performance et de réussite (...).
Le film prend une direction nouvelle quand le héros s’enfuit dans les bois. Il devient alors un « Solitaire », un de ces parias que les sociétaires de l’hôtel chassent régulièrement pour augmenter leur capital jours. Là, il intègre une micro-société où la règle d’or est inversée : interdiction d’aimer, même de batifoler. Dans les deux cas cependant, la survie passe par une entraide conditionnée. La rencontre du héros avec une femme belle et sensible (Rachel Weisz, qui d’autre ?) est la porte ouverte sur une troisième voie, pleine d’incertitudes mais vectrice de liberté. Le dernier tiers du film, dénué de cynisme, montre l’étendue du talent de Lanthimos, capable de grand écart thématique et d’aller là où on ne l’attend pas."
 

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