
Un ciel radieux
1H35Cinéma / DrameFrance
Après un accident de la route, un homme se réveille dans le corps de sa victime. Empreinte de spiritualité, une exploration poétique de l'identité et des relations humaines adaptée du grand mangaka Jirô Taniguchi.
Vincent, marié et père d'une petite fille, vit dans le nord de la France. Son entreprise cherchant à licencier, il ne compte plus ses heures pour échapper au chômage. Un soir, ivre de fatigue au volant de sa voiture, il percute un jeune motard. À sa sortie du coma, Vincent se rend compte qu'un transfert a eu lieu : il habite le corps du jeune motard, alors que son enveloppe physique est déclarée morte.
Spiritualité apaisée
Chez Taniguchi, l'événement fantastique – toujours discret – n'est rien d'autre qu'un déclencheur permettant d'explorer l'identité et l'altérité, la proximité ou l'éloignement, les notions de famille et d'étranger. Joli paradoxe, c'est ce même fantastique qui réconciliera les personnages avec leur spiritualité, comme le montrent les scènes apaisées, coutumières au mangaka, du vent qui bruisse dans les feuilles, trahissant invariablement la présence d'un fantôme bienveillant. Avec des images d'une grande douceur, un cadre pudique qui, comme chez l'auteur nippon, influencé par Ozu, laisse les grandes émotions à la nature, et une réalisation au service de ses acteurs, Nicolas Boukhrief rend au grand Jirô Taniguchi, décédé en février 2017, un hommage précis et virtuose.
Vincent, marié et père d'une petite fille, vit dans le nord de la France. Son entreprise cherchant à licencier, il ne compte plus ses heures pour échapper au chômage. Un soir, ivre de fatigue au volant de sa voiture, il percute un jeune motard. À sa sortie du coma, Vincent se rend compte qu'un transfert a eu lieu : il habite le corps du jeune motard, alors que son enveloppe physique est déclarée morte.
Spiritualité apaisée
Chez Taniguchi, l'événement fantastique – toujours discret – n'est rien d'autre qu'un déclencheur permettant d'explorer l'identité et l'altérité, la proximité ou l'éloignement, les notions de famille et d'étranger. Joli paradoxe, c'est ce même fantastique qui réconciliera les personnages avec leur spiritualité, comme le montrent les scènes apaisées, coutumières au mangaka, du vent qui bruisse dans les feuilles, trahissant invariablement la présence d'un fantôme bienveillant. Avec des images d'une grande douceur, un cadre pudique qui, comme chez l'auteur nippon, influencé par Ozu, laisse les grandes émotions à la nature, et une réalisation au service de ses acteurs, Nicolas Boukhrief rend au grand Jirô Taniguchi, décédé en février 2017, un hommage précis et virtuose.
Premier rôle : Léo Legrand
Premier rôle : Dimitri Storoge
Premier rôle : Armande Boulanger
Premier rôle : Marie Kremer
Premier rôle : Isabelle Renauld
Premier rôle : Louis-Marie Audubert
Réalisation : Nicolas Boukhrief
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Français
- Date de production : 2017
- Pays de production : France
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Clems21 avril 2019