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Un grand voyage vers la nuit

De Bi Gan (2018)
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4/5
5 notes
2H18Cinéma / DrameFrance / Chine
SD
HD
VOST
Luo Hongwu revient à Kaili, sa ville natale, après s’être enfui pendant plusieurs années. Il se met à la recherche de la femme qu’il a aimée et jamais effacée de sa mémoire. Elle disait s’appeler Wan Qiwen… Pour son deuxième long métrage, après Kaili Blues, Bi Gan continue de creuser une veine puissamment onirique, à l'aide d'un plan-séquence grandiose.

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Critiques (2)

Le Monde - Jacques Mandelbaum: Un grand voyage vers la nuit
"Rêve-t-on, veille-t-on ? Il est à supposer que le but réel du film est, à la longue, d’ôter au spectateur l’envie de se poser la question, et de plonger à son tour dans le courant de semi-conscience qui l’emportera le plus loin possible. A cet égard, Bi Gan renouvelle à mi-parcours le coup de force de son film précédent, en mettant au point un plan-séquence ­démentiel qui suit les déambulations de son héros, et dont on n’a pas eu la présence d’esprit (on y verra un bon signe) de vérifier s’il dépassait les quarante minutes de Kaili Blues."
avoir-alire.com - Gérard Crespo: Un grand voyage vers la nuit
"Si cinéaste déclare être ici inspiré par la peinture de Chagall et les romans de Modiano, ce second opus mêlant romanesque décalé et cinéma d’atmosphère, récit à la première personne et construction déstructurée, convoquera de multiples autres références pour le cinéphile : la belle partition musicale lyrique de Giong Lim et Chi-Yuan Hsu accompagnant les plans furtivement sensuels ne sont pas sans évoquer le Wong Kar-wai de In the Mood for Love ; les incantations introspectives font écho au ton durassien déployé dans India Song ; la narration en forme de journal intime ravivera le souvenir de Cinq et la peau de Pierre Rissient ; le thème du double et le récit de la recherche d’une femme aimée peut-être disparue feront inévitablement songer à Vertigo, là où la double lecture d’une histoire complexe nous replongera dans la sophistication de Mulholland Drive. [...] Bien épaulé par trois chefs opérateurs dont le Français David Chizallet, Bi Gan a tiré aussi le meilleur de ses interprètes dont la troublante Tang Wei, déjà remarquée dans plusieurs œuvres dont Office de Johnnie To. Il serait dommage de passer à côté de ce petit bijou qui mérite un bouche à oreille positif."

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