
Un grand voyage vers la nuit
2H18Cinéma / DrameFrance / Chine
Luo Hongwu revient à Kaili, sa ville natale, après s’être enfui pendant plusieurs années. Il se met à la recherche de la femme qu’il a aimée et jamais effacée de sa mémoire. Elle disait s’appeler Wan Qiwen… Pour son deuxième long métrage, après Kaili Blues, Bi Gan continue de creuser une veine puissamment onirique, à l'aide d'un plan-séquence grandiose.
Premier rôle : Tang Wei
Premier rôle : Jue Huang
Second rôle : Sylvia Chang
Second rôle : Hong-Chi Lee
Second rôle : Yongzhong Chen
Second rôle : Feiyang Luo
Second rôle : Meihuizi Zeng
Second rôle : Tuan Chun-Hao
Second rôle : Bi Yanmin
Second rôle : Lixun Xie
Second rôle : Qi Xi
Réalisation : Bi Gan
Scénario : Bi Gan
Producteur : Shan Zuolong
Producteur : Han Han
Producteur : Huang Xiaoming
Producteur : CG Cinéma
Directeur de la photo : Yao Hung-I
Directeur de la photo : Dong Jinsong
Directeur de la photo : David Chizallet
Montage : Yanan Qin
Son : Li Danfeng
Son : Zhonglin Si
Musique originale : Giong Lim
Musique originale : Chih-Yuan Hsu
Décors : Qiang LIU
Costumes : Chuan-Chen Yeh
Costumes : Li Hua
- Date de sortie en salles : 30 janvier 2019
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langues : Français, Chinois
- Date de production : 2018
- Pays de production : France, Chine
- Titre original : Di qiu zui hou de ye wan
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Critiques (2)
Le Monde - Jacques Mandelbaum: Un grand voyage vers la nuit
"Rêve-t-on, veille-t-on ? Il est à supposer que le but réel du film est, à la longue, d’ôter au spectateur l’envie de se poser la question, et de plonger à son tour dans le courant de semi-conscience qui l’emportera le plus loin possible. A cet égard, Bi Gan renouvelle à mi-parcours le coup de force de son film précédent, en mettant au point un plan-séquence démentiel qui suit les déambulations de son héros, et dont on n’a pas eu la présence d’esprit (on y verra un bon signe) de vérifier s’il dépassait les quarante minutes de Kaili Blues."
avoir-alire.com - Gérard Crespo: Un grand voyage vers la nuit
"Si cinéaste déclare être ici inspiré par la peinture de Chagall et les romans de Modiano, ce second opus mêlant romanesque décalé et cinéma d’atmosphère, récit à la première personne et construction déstructurée, convoquera de multiples autres références pour le cinéphile : la belle partition musicale lyrique de Giong Lim et Chi-Yuan Hsu accompagnant les plans furtivement sensuels ne sont pas sans évoquer le Wong Kar-wai de In the Mood for Love ; les incantations introspectives font écho au ton durassien déployé dans India Song ; la narration en forme de journal intime ravivera le souvenir de Cinq et la peau de Pierre Rissient ; le thème du double et le récit de la recherche d’une femme aimée peut-être disparue feront inévitablement songer à Vertigo, là où la double lecture d’une histoire complexe nous replongera dans la sophistication de Mulholland Drive. [...] Bien épaulé par trois chefs opérateurs dont le Français David Chizallet, Bi Gan a tiré aussi le meilleur de ses interprètes dont la troublante Tang Wei, déjà remarquée dans plusieurs œuvres dont Office de Johnnie To. Il serait dommage de passer à côté de ce petit bijou qui mérite un bouche à oreille positif."