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Qui succédera au thriller "La Nuit du 12", grand gagnant de l’édition précédente ? Le 23 février, l’Académie des Césars décernera ses précieux trophées du cinéma. "Chien de la casse" et "Je verrai toujours vos visages" et "Anatomie d'une chute" sont en lice pour obtenir le César du meilleur film, tandis qu’"Atlantic Bar", "Les Filles d’Olfa" et "Sur l’Adamant" se disputeront le César du meilleur documentaire. De son côté, "Interdit aux chiens et aux Italiens" et "Linda veut du Poulet" concourront dans la catégorie du meilleur film d’animation. L’occasion de s’offrir une session de rattrapage avant la cérémonie ! Cette sélection sera complétée au fur et à mesure par de nouveaux films en compétition.

"Anatomie d’une chute" , de Justine Triet, est le film de tous les festivals cette année. Palme d’or à Cannes, faisant de sa réalisatrice la troisième femme à obtenir cette haute distinction, le film a également reçu le Golden Globe du meilleur scénario, écrit à quatre mains avec le cinéaste Arthur Harari. Il est désormais en lice pour rien de moins que le BAFTA, l’Oscar et le César du meilleur film. Une œuvre ambiguë qui, sur fond d’affaire judiciaire, s’enfonce dans les arcanes d’un couple qui lentement se blesse et chute, lui aussi. L’occasion de replonger dans la filmographie de Justine Triet, depuis son court-métrage "Vilaine fille, mauvais garçon" (2011) en passant par "La Bataille de Solférino" (2013), "Victoria" (2016) et "Sybil" (2019), et de découvrir la liste des films qui l’inspirent le plus, qu’elle a confiée à notre partenaire LaCinetek.

Éloge de la bêtise ou géni de l’absurde, le cinéma de Quentin Dupieux divise. Passé maître dans l’art du l’humour décalé, il se fait d'abord connaître au tournant des années 2000 comme musicien électro puis réalise en 2006 son premier long-métrage, "Steak". Son dernier film, "Daaaaaali !", est actuellement à voir au cinéma. Entre les deux, ne manquez pas les invraisemblables "Réalité" (2015), entre comédie et fantastique, "Le Daim" (2019), l’histoire d’un homme (Jean Dujardin) vouant une passion dévorante à son nouveau blouson ou encore "Yannick" (2023), un huis clos réflexif sur le rôle du divertissement, avec un Raphaël Quenard incontrôlable, nommé, avec à ce film, pour le César 2024 du meilleur acteur... Un univers surréaliste, déjanté et kitsch, à découvrir sans plus tarder !