
Diaz, un crime d'état
2H07Cinéma / DrameItalie
En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d'une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.
Premier rôle : Claudio Santamaria
Premier rôle : Fabrizio Rongione
Premier rôle : Elio Germano
Premier rôle : Davide Iacopini
Second rôle : Jennifer Ulrich
Second rôle : Ralph Amoussou
Second rôle : Monica Barladeanu
Réalisation : Daniele Vicari
Scénario : Daniele Vicari
Scénario : Laura Paolucci
Scénario : Alessandro Bandinelli
Scénario : Emanuele Scaringi
Producteur : Domenico Procacci
Directeur de la photo : Gherardo Gossi
Montage : Benni Atria
Musique originale : Teho Teardo
Décors : Marta Maffucci
Costumes : Francesca Vecchi
Costumes : Roberta Vecchi
Co-producteur : Bobby Paunescu
Co-producteur : Jean Labadie
Co-producteur : Mandragora Movies
- Date de sortie en salles : 05 juin 2013
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Italien
- Date de production : 2012
- Pays de production : France
- Titre original : Diaz : Don't Clean Up This Blood
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Critiques (2)
Première - Thomas Agnelli: Diaz, un crime d'état
" Pour revenir sur cet épisode ignoble (l’assaut par les forces de l’ordre de l’école Diaz et les tortures infligées dans la caserne de Bolzaneto), Daniele Vicari ne se contente pas d’opposer militants pacifistes et policiers inflexibles, mais s’attache à plusieurs personnages pour multiplier les points de vue. On pouvait craindre le lourd film à thèse, et pourtant, par la grâce d’une mise en scène immersive, le réalisateur réussit, comme dans les meilleurs Costa-Gavras, à bousculer les consciences endormies. Au-delà de la tornade émotionnelle, son film s’interroge aussi sur le sens de la démocratie dès lors que la liberté d’expression n’y a plus droit de cité. En ces temps délétères de crise économique et de haine ordinaire, Diaz – Un crime d’État plaide pour l’engagement dans des sociétés où règne souvent l’impunité. Un film coup-de-poing qui laisse K.O. Démuni et révolté."
La Croix - Corinne Renou-Nativel: Diaz, un crime d'état
" Utile, Diaz rappelle avec force ces exactions hors norme pour lesquelles, bientôt douze ans après, les jugements définitifs n’ont toujours pas été prononcés."
Aussi dans la sélection "« Force de l’ordre » ou « gardien de la paix » ?"
Tout voirvos avis (2)
Florence18 mai 2024
Film essentiel. À voir absolument.
Salomé20 mars 2023