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Diaz, un crime d'état

De Daniele Vicari (2012)
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5/5
2 notes
2H07Cinéma / DrameItalie
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En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d'une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.

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Critiques (2)

Première - Thomas Agnelli: Diaz, un crime d'état
" Pour revenir sur cet épisode ignoble (l’assaut par les forces de l’ordre de l’école Diaz et les tortures infligées dans la caserne de Bolzaneto), Daniele Vicari ne se contente pas d’opposer militants pacifistes et policiers inflexibles, mais s’attache à plusieurs personnages pour multiplier les points de vue. On pouvait craindre le lourd film à thèse, et pourtant, par la grâce d’une mise en scène immersive, le réalisateur réussit, comme dans les meilleurs Costa-Gavras, à bousculer les consciences endormies. Au-delà de la tornade émotionnelle, son film s’interroge aussi sur le sens de la démocratie dès lors que la liberté d’expression n’y a plus droit de cité. En ces temps délétères de crise économique et de haine ordinaire, Diaz – Un crime d’État plaide pour l’engagement dans des sociétés où règne souvent l’impunité. Un film coup-de-poing qui laisse K.O. Démuni et révolté."
La Croix - Corinne Renou-Nativel: Diaz, un crime d'état
" Utile, Diaz rappelle avec force ces exactions hors norme pour lesquelles, bientôt douze ans après, les jugements définitifs n’ont toujours pas été prononcés."

vos avis (2)

Florence18 mai 2024
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Film essentiel. À voir absolument.
Salomé20 mars 2023
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