Espions pour la planète
1H20Documentaire / NatureÉtats-Unis / Russie
Au lendemain de la guerre froide, les renseignements russes et américains, ennemis d’hier, ont uni leurs forces et leurs données au service de la planète, menacée par le réchauffement climatique. Le récit d’une formidable odyssée.
Pendant quatre décennies, Américains et Soviétiques ont rivalisé d’ingéniosité pour espionner la planète à grand renfort de satellites, l’Arctique, hautement stratégique, devenant alors le champ de bataille privilégié de la guerre froide. En 1990, à l’aube de la détente, Al Gore, encore jeune sénateur, pressent avec une extraordinaire acuité que la masse de données accumulées par les militaires pourrait servir d’autres intérêts, et notamment documenter le réchauffement climatique en cours. Le début d’une folle odyssée, et d’une collaboration inouïe entre les ennemis d’hier. Connu sous le nom de Medea, un programme réunit alors militaires, politiques et éminents chercheurs des deux superpuissances. Une aubaine pour les scientifiques qui ont subitement accès à des secrets ultraconfidentiels et à une foule d’informations collectées depuis les années 1920. Avec, au cœur de ces études climatiques, la fonte des glaces de l’Arctique.
Pas de géant
À la manière d’une épopée moderne, Paul Jenkins retrace cette entreprise passionnante autant que méconnue. Encore émus et surpris d’avoir œuvré en commun pour le bien de l’humanité, ses acteurs de premier plan – scientifiques, dirigeants de la CIA et du très secret GRU (le service de renseignement de l'armée russe) – témoignent de leur enthousiasme à y avoir participé, de leur ardeur à "déplacer ensemble des montagnes" comme du choc des cultures des communautés qui s’y sont croisées. Un pas de géant dans l’étude du réchauffement climatique, bientôt interrompu par l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine et de George W. Bush. À l’heure où le camp des climatosceptiques, Trump en tête, gagne du terrain, une lumière inédite sur un enjeu planétaire majeur.
Pendant quatre décennies, Américains et Soviétiques ont rivalisé d’ingéniosité pour espionner la planète à grand renfort de satellites, l’Arctique, hautement stratégique, devenant alors le champ de bataille privilégié de la guerre froide. En 1990, à l’aube de la détente, Al Gore, encore jeune sénateur, pressent avec une extraordinaire acuité que la masse de données accumulées par les militaires pourrait servir d’autres intérêts, et notamment documenter le réchauffement climatique en cours. Le début d’une folle odyssée, et d’une collaboration inouïe entre les ennemis d’hier. Connu sous le nom de Medea, un programme réunit alors militaires, politiques et éminents chercheurs des deux superpuissances. Une aubaine pour les scientifiques qui ont subitement accès à des secrets ultraconfidentiels et à une foule d’informations collectées depuis les années 1920. Avec, au cœur de ces études climatiques, la fonte des glaces de l’Arctique.
Pas de géant
À la manière d’une épopée moderne, Paul Jenkins retrace cette entreprise passionnante autant que méconnue. Encore émus et surpris d’avoir œuvré en commun pour le bien de l’humanité, ses acteurs de premier plan – scientifiques, dirigeants de la CIA et du très secret GRU (le service de renseignement de l'armée russe) – témoignent de leur enthousiasme à y avoir participé, de leur ardeur à "déplacer ensemble des montagnes" comme du choc des cultures des communautés qui s’y sont croisées. Un pas de géant dans l’étude du réchauffement climatique, bientôt interrompu par l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine et de George W. Bush. À l’heure où le camp des climatosceptiques, Trump en tête, gagne du terrain, une lumière inédite sur un enjeu planétaire majeur.
Réalisation : Paul Jenkins
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langues : Français, Anglais
- Date de production : 2016
- Pays de production : France
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Francis13 janvier 2018
Ce film montre que les scientifiques du monde se comprennent et savent lire notre avenir au travers une foule de données. Malheureusement, un programme comme MEDEA est mis à mal par certains politiques qui n'ont aucune conscience. En 2006, le film « Une vérité qui dérange » de AL GORE a pourtant été une prise de conscience d’un homme politique. Mais depuis, les débats entre climatosceptique et les lanceurs d’alerte occupent l’espace médiatique. Il nous est difficile de penser à nos générations futures sans avoir une réflexion sur ce que nous leur avons laissé.