Margaux, 20 ans, fait la connaissance de Margaux, 45 ans : tout les unit, il s’avère qu’elles ne forment qu’une seule et même personne, à deux âges différents de leur vie…
Réalisation : Sophie Fillières
Acteurs principaux : Sandrine Kiberlain
Acteurs principaux : Agathe Bonitzer
Acteurs principaux : Melvil Poupaud
Acteurs principaux : Laurent Bateau
- Date de sortie en salles : 14 mars 2018
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Français
- Date de production : 2017
- Pays de production : France
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Critiques (3)
- Les Inrocks - Jean-Baptiste Morain : La Belle et la belle"Un canevas de comédie high-concept – une personne se rencontre elle-même à deux âges différents de sa vie – traité avec la subtile palette de son auteure.
Le sixième long métrage de Sophie Fillières est, comme les quatre précédents (Grande petite, le premier, était un drame), un régal de comédie. Un peu plus encore que les précédents. A ce jour, c’est sans doute le meilleur film de la cinéaste française, le plus aimable, le plus chaleureux, le plus tendre aussi (par le passé, l’humour était souvent très grinçant)."
Le 9 mars 2018
- Télérama - Louis Guichard : La Belle et la belle"Dans Camille redouble, de Noémie Lvovsky, une femme adulte se retrouvait, soudain, projetée au cœur de son adolescence, un quart de siècle auparavant. Sophie Fillières, diplômée de la Fémis la même année que Lvovsky, explore une piste voisine : Margaux, 45 ans, rencontre une jeune fille (Margaux aussi) qui n’est autre qu’elle-même, avec vingt ans de moins. Par-delà le cousinage générationnel, les deux films, très différents, montrent l’étendue du nuancier offert à une cinéaste qui s’essaie au fantastique : il peut imprégner profondément le scénario (Camille redouble) ou l’infuser délicatement, comme ici. On suit d’abord en alternance la Margaux mature (Sandrine Kiberlain), prof d’histoire-géo lyonnaise, en congé sabbatique, et la Margaux juvénile (Agathe Bonitzer), Parisienne qui expérimente, sans précaution, les possibles de son âge. Mais le film trouve le ton avec la première rencontre effective des deux femmes, dans une belle scène au miroir digne de Blake Edwards, où leurs mots et leurs gestes riment irrésistiblement, malgré leur dissemblance." Le 13 mars 2018
- Libération - Marcos Uzal : La Belle et la belle"Qu’ils soient du côté de l’inversion ou de la répétition, les dialogues de Fillières fonctionnent toujours comme un jeu de miroir, où l’on se reconnaît, se reflète et parfois se perd dans les phrases de l’autre. Dans La Belle et la Belle, ce jeu de miroir et la fiction qu’il met en branle prennent la forme d’un récit fantastique qui se noue précisément devant la glace d’une salle de bain. Margaux, 20 ans, rencontre Margaux, 45 ans, et leurs mots coïncident tellement qu’elles doivent se rendre à l’évidence : elles sont une seule et même personne, à des âges différents de la vie. Ce point de départ irrationnel, la cinéaste ne s’épuise pas à le justifier, à le rendre à tout prix réaliste. C’est un pari que nous acceptons immédiatement, d’abord pour une raison simple : l’invraisemblable ouvre ici des perspectives comiques, sentimentales et romanesques extrêmement justes."
Le 9 mars 2018
vos avis (12)
Tout voir- RAPHAEL22 janvier 2023quelle purge. pour information, une (et une seule) idée ne suffit pas à faire un film. d'un ennui mortel.
- nathalie02 septembre 2022Sans intérêt.
- LAURIANE03 janvier 2022
- Fanny01 novembre 2020Une jolie rencontre entre 2 âges de la vie, peut-être même entre 2 sœurs dirais-je. Léger et sans prétention, un beau moment passé devant ce film.
- Denis7716 août 2020Le point de départ tente de renouveler le voyage dans le temps, mais est beaucoup trop alambiqué, et au service de quelles émotions et messages ? Je ne suis pas allé jusqu'à la fin de ce film qui m'a paru très prétentieux avec ses phrases poetico-solennelles.
- Christine06 janvier 2019est-ce du aux deux personnages qui font tout le temps la gueule (Margaux à 20 ans et Margaux à 45 ans, deux chieuses pas très marrantes) mais j'ai eu du mal à me passionner pour ce film. Elles prennent le train, le taxi, le métro, font du ski, picolent dans des soirées, couchent avec leur ex, futur et futur-ex... au bout du conte, autant "Camille redouble" emportait l'adhésion par sa fraîcheur pétillante, autant La Belle se révèle soporifique sur la longueur.
- Angélique01 septembre 2018Peu d’intérêt.
- Emilie26 août 2018Une manière différente de présenter le point de la quarantaine et la période pleine de questions du début de la vingtaine, tout en finesse.
- jade csh12 août 2018.Subtil tendre on ne boude pas son plaisir ;les acteurs sont justes et brillants
- Louise29 juillet 2018bonnes actrices, scenario faible
- Dorothée26 juillet 2018idée intéressante, jeux de miroir mais j'ai eu l'impression de passer à côté... sans savoir pourquoi.
- NATHALIE25 juillet 2018sensible, intelligent, superbes dialogues et interpretation du trio d'acteurs