Liste de lecture deIra Sachs
49 filmsLa Mauvaise éducation
1H42Cinéma / DrameEspagne
Deux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l'amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années soixante. Le père Manolo, directeur de l'institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes.
Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.
Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.
Réalisation : Pedro Almodóvar
Acteurs principaux : Gael García Bernal
Acteurs principaux : Javier Cámara
Acteurs principaux : Daniel Giménez Cacho
Acteurs principaux : Lluís Homar
- Date de sortie en salles : 12 mai 2004
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langues : Espagnol, Français
- Date de production : 2003
- Pays de production : Espagne
- Titre original : La mala educación
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Critiques (2)
Première - Olivier de Bruyn : La Mauvaise éducation
Le cinéaste signe un pur film noir avec retournements brusques, femmes fatales (pardon, hommes fatals) et ambiance torve. Structurellement Almodovar fait preuve d'une rigueur implacable qui renvoie aux oeuvres américaines de Fritz Lang. Se laisser entraîner dans cet écheveau manipulateur est un délice. Plus que jamais chez le metteur en scène de Parle avec elle, le feu brûle de l'intérieur. Consume-toi avec lui.
aVoir-aLire.com - Edgar Hourrière : La Mauvaise éducation
Dix ans de réflexion ont été nécessaires à Pedro Almodovar pour mettre au point le scénario de ce film qu’il reconnaît être "très intime, mais pas exactement autobiographique". On ne peut en effet que penser à Almodovar lorsque Enrique, le réalisateur, tente avec passion de mettre en image les blessures laissées par l’enfance violée. Si le cinéaste a repris les thèmes qui lui sont chers comme l’homosexualité ou l’amour maternel, La mauvaise éducation se singularise comme un œuvre profondément dure et noire. Le sourire est à peine envisageable en dépit notamment de la figure attendrissante de Pepita mais l’intensité du drame et le suspense machiavélique font de ce film non seulement un témoignage bouleversant des cicatrices laissées par les actes pédophiles mais également un thriller qui fera date dans l’histoire du cinéma.