Comment se débarrasser des parasites mangeurs de cultures ? En faisant appel à leurs prédateurs naturels.
Une coccinelle qui mange les pucerons du pommier, une guêpe qui détruit les chenilles dévoreuses du maïs, un virus qui neutralise le papillon de la vigne… : partout, des agriculteurs recourent aux prédateurs naturels des parasites, stimulés par une recherche scientifique offrant de nouvelles perspectives. Ils représentent en effet, selon certains chercheurs, des alliés de choix pour débarrasser l'agriculture des pesticides, dont les méfaits sont avérés.
 
Révolution ?
Si certains refusent encore de changer leurs pratiques, en Europe, au Brésil ou en Inde, des millions de cultivateurs ont déjà sauté le pas et adopté les bioprotecteurs. La recherche publique fut la première à s’y intéresser, mais l’industrie agrochimique investit aujourd'hui lourdement dans le secteur. La technique, prometteuse, est toutefois loin d’être infaillible. Une minutieuse revue de détail des avancées biologiques en matière de petites bêtes.

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